Magazine

« Notre histoire n’a pas d’images » : atelier d’écriture axé sur les films documentaires

La résidence a eu lieu, du 6 au 10 juin, au siège de l’association Porteurs d’Images. Au cours de l’atelier « Notre histoire n’a pas d’images », animé par la réalisatrice et documentaliste française Chantal Richard, quatre Mauriciens ont été initiés à l’écriture de films documentaires. Ils sont quatre et ont tous envie de réaliser un court-métrage documentaire. Danielle Bastien, Leslie Athanas, Gérald Rambert et Mikhael Botebol sont les seuls à avoir été retenus pour participer à cette résidence. « Les participants retenus ont été sélectionnés à la suite d’un appel à candidatures lancé début janvier par l’association Porteurs d’Images », avance Elise Mignot, responsable de projet. Durant ces cinq jours, ils ont été encadrés par la réalisatrice et documentaliste française Chantal Richard pour apprendre à écrire un film documentaire.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"19067","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-32708","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"L\u2019atelier s\u2019est \u00e9tal\u00e9 sur cinq jours."}}]] L’atelier s’est étalé sur cinq jours.

<
Publicité
/div> [row custom_class=""][/row] « L’écriture d’un film documentaire n’a rien à voir avec l’écriture d’une fiction. Contrairement à un film classique, nous n’écrivons pas d’histoire, mais bien ce que nous cherchons à découvrir au fil du documentaire », indique la formatrice. En sus de l’écriture, les participants ont visionné de nombreux films documentaires au cours de l’atelier. Ils ont également effectué un travail d’esquisse, soit une sortie sur le terrain pour recueillir leur toute première image. Parmi ces quatre projets de films, il y en a un qui est axé sur le phare d’Albion, un autre qui parle du rituel de marquage et de la transmission, un troisième de la plongée et le dernier du parcours d’un jeune artiste en pleine ascension. Cette formation leur a permis de peaufiner l’angle de leurs projets respectifs ainsi que la façon dont le sujet sera abordé. Gérald Rambert, gérant d’une école de plongée et spécialisé dans la photographie sous-marine, qualifie cette expérience d’exceptionnelle. « Chantal m’a ouvert les yeux. La formation était tellement bien structurée que je suis resté sur ma faim. Je recommande ce type de formations à ceux qui souhaitent réaliser un film documentaire », clame-t-il. Même son de cloche du côté de Mikhael Botebol. L’enseignant de cinéma et d’audiovisuel au Lycée des Mascareignes se dit chanceux d’avoir eu des échanges avec Chantal Richard. « Nous avons reçu un regard professionnel ainsi qu’un apport théorique sur nos projets de documentaire. Ce format d’atelier nous pousse à travailler avec plus de rigueur. » Suivant cette formation, une deuxième phase de sélection aura lieu en juillet. Elle déterminera le nombre de films dont la réalisation pourra être financée par le programme Film Fabrik.

Qui est Chantal Richard ?

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"19066","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-32707","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Chantal Richard"}}]] Formée à l’Institut des hautes études cinématographiques, Chantal Richard se tourne vers la réalisation de films de fiction et de documentaires. Ces projets la poussent à voyager. À titre d’exemple, son premier long-métrage intitulé Lili et le baobab, qui est tourné avec Romane Bohringer, la mène au Sénégal, puis à Cherbourg. Elle rédige actuellement une nouvelle fiction: Le Monde de Pascal. Cette œuvre a pour décor le bocage normand. Elle prépare aussi un documentaire, La Ville idéale, qui l’a conduite en Corée du Sud.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !