La réforme du projet de Nine-Year Continuous Basic Education, prend une autre tournure, avec les consultations de l’ensemble des partenaires de l’éducation.
Selon un calendrier établi, Leela Devi Dookun-Luchoomun, ministre de l’Éducation rencontrera les recteurs et les assistants-recteurs le mercredi 7 octobre, à l’auditorium Octave Wiehe, à Réduit.
La semaine suivante, soit les 12 et 14 octobre, ce sera au tour des associations des parents d’élèves de prendre connaissance des propositions de la réforme au Mahatma Gandhi Institute.
Par ailleurs, le 1er octobre, la ministre a eu des sessions interactives avec les responsables rodriguais. Il nous revient que la ministre de l’éducation est prête à prendre en considération les spécificités rodriguaises. Elle précise que : « L’éducation ne se résume pas à l’avancée académique. Elle comprend aussi la capacité à contribuer au développement du pays. Il y a aussi la formation technique.
Nous proposerons à nos jeunes une formation de qualité avec une technologie moderne. Le système proposé comprend une réforme de l’enseignement en profondeur. C’est un système qui réduira la compétition féroce et valorisera les acquis de nos jeunes. À Rodrigues, il y a eu, certes, d’énormes progrès dans le domaine de l’éducation. Rodrigues a ses spécificités et nous devrons les prendre en considération », explique la ministre.
Le Chef Commissaire Serge Clair s’est réjoui de la visite de la ministre sur l’île.
[blockquote]«Je suis préoccupé par l’avenir de Rodrigues. Cette réforme doit être basée sur le caractère de l’enfant et l’amour pour la terre. Le projet de réforme va dans le bon sens. Il ne faut pas l’imposer à Rodrigues et respecter nos spécificités.»[/blockquote]
La SPSTSU opposée à la réforme dans sa forme actuelle
La Secondary & Preparatory School Teachers & other Staff Unions (SPSTSU), a fait parvenir ses propositions sur la réforme éducative au ministre de tutelle. La présidente Lysie Ribot soutient que trois maux rongent notre système éducatif. Ils sont la compétition à outrance, la course pour l’admission en Form I et les leçons particulières. Dans sa forme actuelle, la réforme ne les résout pas, a-t-elle soutenu. La présidente souligne qu’il ne faut pas aller trop vite. «Il n’y a pas d’urgence, puisque le jugement du Privy Council Appeal n° 14 de 1997 dans le cas Matadeen contre Pointu et le ministre de l’éducation, dit clairement qu’il faut au minimum deux ans pour entreprendre une réforme éducative.» Lysie Ribot insiste que la réforme doit commencer au préscolaire, pour suivre en primaire et au secondaire. «Il faut remettre à niveau toutes les infrastructures des unités éducatives soutient-elle.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !