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Nesha Soobhug : «Policier ine dir mwa bizin papier décès»

Nesha Soobhug

La doctoresse Nesha Soobhug a expliqué qu’elle a reçu un appel téléphonique de la part d’un interlocuteur qui lui demandait de venir à l’hôpital de Rose-Belle vendredi soir. Elle a expliqué avoir appris qu’il s’agissait d’une personne qui s’est présentée comme un policier affecté à l’hôpital. « Lin dir mwa pe bizin sign en papie dese », explique Nesha Soobhug. La doctoresse s’est alors rendue sur place et a procédé à la rédaction du « death certificate », après que des proches du défunt, étaient venus récupérer la dépouille. La MCIT reproche au Dr Nesha Soobhug sa visite à l’hôpital pour signer un faux document.

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À son arrivée à l’hôpital, la doctoresse Nesha Soobhug affirme avoir rencontré le beau-père et la mère d’Ayaan Ramdoo. Elle a déclaré face aux enquêteurs de la MCIT, et en présence de son avocat, Me Neelkanth Dulloo, avoir eu de la peine, en voyant la détresse des parents. « Mama ek papa la ti pe plorer, zot pe dir bizin fer mayat plus vite possible ». Après avoir vérifié les documents rapidement, la doctoresse affirme avoir rédigé le certificat de décès, selon la fiche (Casualty Card) de l’enfant. Elle s’est enquise auprès des parents sur les blessures que l’enfant portait, et affirme avoir été convaincue par leurs versions. « Zot dir lin touffer kan fini manze, et bane mark blesir zot dir li ti tombe depwi lor bisiklet ».

À cet instant, la doctoresse Nesha Soobhug explique avoir été convaincue de la thèse des proches à l’effet qu’Ayaan s’était étouffé après avoir consommé du briani. Elle explique avoir alors rédigé le certificat de décès, avant de quitter les lieux. À cet instant, la doctoresse dit n’avoir soupçonné aucun acte malveillant. Les enquêteurs lui ont reproché de ne pas avoir examiné le corps du défunt. La doctoresse explique que le corps de l’enfant était enveloppé dans un drap.

Nesha Soobhug a été provisoirement inculpée devant la justice dans la journée du mardi 17 novembre. Elle a retrouvé la liberté contre une caution de Rs 40 000. Ce mercredi, elle devra encore une fois se présenter aux Casernes centrales pour la suite de son interrogatoire. Pour les besoins de cette enquête, les policiers ont sécurisé le téléphone cellulaire de la doctoresse pour vérifier ses échanges téléphoniques dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 novembre.

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