La direction de la Cargo Handling Corporation Ltd a pris la décision d’accélérer les négociations autour de l’accord collectif des salariés qui n’a pas encore été renouvelé. Un dénouement pourrait intervenir d’ici vendredi. Du coup, la situation est moins tendue au port et la menace d’une grève générale est mise en suspens. Mais les employés restent sur leurs gardes.
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Les négociations entre la Port-Louis Maritime Employees Association (PLMEA) et la direction de la Cargo Handling Corporation Ltd (CHCL) ont pris une autre tournure. Plus précisément depuis la réunion qui s’est tenue le vendredi 4 novembre 2022 au siège de l’organisme. « La rencontre a été très positive. La direction nous a donné l’assurance que l’accord collectif de 2016 sera pris en considération. Les discussions vont dans le bon sens. Nous sommes satisfaits de la position de la CHCL sur ce dossier », avancent des sources.
Elles précisent que trois réunions sont prévues durant la semaine. Celle qui se tiendra ce lundi matin portera sur le montant du bonus de productivité et de l’augmentation salariale. La rencontre de mardi, souligne-t-on, gravitera autour des conditions de travail. Vers la fin de la semaine, la direction et les représentants syndicaux se rencontreront à nouveau afin de finaliser les négociations. La PLMEA devrait être en présence d’une ébauche de l’accord d’ici vendredi.
Dans une déclaration téléphonique accordée au Dimanche/L’Hebdo le samedi 5 novembre 2022, Gérard Bertrand, négociateur auprès de la PLMEA, a confirmé que les discussions vont dans le bon sens. Il a toutefois prévenu que le syndicat se réserve le droit de brandir à nouveau la menace d’une grève générale. « Nous restons sur nos gardes. Nous avons toujours en main la carte de la grève générale au port. Nous pouvons la brandir à n’importe quel moment. »
La semaine dernière, la situation était encore très tendue au port. La Commission Conciliation et Médiation allait être informée de la situation et un vote pour une grève générale était en préparation. Puis il y a eu le revirement de situation de vendredi où la direction a joué les extincteurs.
Ce n’était pas sa première tentative. Elle avait tenu une réunion à la mi-août pour essayer de décanter la situation. C’est en juillet 2022 que les employés avaient brandi une première menace de grève réclamant que leur accord collectif, arrivé à terme en décembre 2020, soit renouvelé. Cela n’a pas encore été fait à cause de la pandémie de Covid-19.
Le Dimanche/L’Hebdo a contacté Menon Munien, Chairman de la CHCL, à de multiples reprises pour obtenir une réaction de sa part. Mais il était injoignable.
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