Melisa Zama, une mère célibataire de 22 ans, se trouve en grande difficulté financière en cette période de confinement sanitaire. Ses trois petites sœurs, qui vivent avec elle depuis la mort de ses parents, n’ont pas touché leur pension de l’État depuis plus de trois mois.
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« Mon beau-père est mort des suites d’une chute mortelle, en pleine crise d’épilepsie, en 2015. Deux ans plus tard, ma mère est décédée, rongée par le chagrin et l’alcoolisme », explique la jeune femme, qui lutte tous les jours pour sa propre fille de trois ans et ses trois petites sœurs, âgées de 9, 10 et 12 ans.
Chacune reçoit une allocation de Rs 7 000 mensuellement. Ces allocations, et le salaire de Melisa, qui travaille comme agent d’entretien, permettent à cette famille de mener une vie décente dans une maison louée à la Tour Koenig.
« J’ai appelé la sécurité sociale avant le confinement. On m’avait assuré qu’en mars, la pension serait versée, mais pas de nouvelles jusqu’ici », fait valoir la jeune femme, qui s’est tournée vers notre rédaction pour trouver une solution. Elle nous informe aussi qu’elle n’a pas reçu de visite d'agents de la poste non plus.
Étant à court de nourriture, faute d'avoir les moyens financiers pour en acheter, Melisa, sa fille et ses sœurs ont été accueillies temporairement chez une tante, à Sainte-Croix. Malheureusement, chez la tante, qui a à sa charge cinq personnes additionnelles, la situation est un peu dure.
« J’attends vraiment que mes sœurs aient leurs pensions pour qu’on puisse s’acheter de la nourriture et rentrer chez nous », explique la jeune femme, qui continue de travailler.
Melisa Zama lance un appel aux autorités : « Je ne cherche aucune aide financière ou quoi que ce soit, seulement la pension qui est due pour mes sœurs ».
Nous avons sollicité la réaction du Deputy Commissionner du ministère de la Sécurité sociale, Dharma Ramjunum, à ce sujet. Il nous a déclaré qu'effectivement le versement de la pension n'a pas été effectué. Mais il assure Melisa Zama que la pension sera versée au tout début du mois de mai. Elle devra prendre son mal en patience.
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