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Media Trust - Environnement et journalisme : le nouveau défi 

Être journaliste ou activiste environnemental? C’est la question soulevée lors de l’atelier de travail organisé par le Media Trust mercredi. Cet atelier avait pour but de former les journalistes spécialisés dans le secteur environnemental au traitement des informations y relatives. Ce qui en est ressorti : un journaliste qui éduque la population quant aux problèmes environnementaux est aussi un activiste, car il contribue au changement de la mentalité des Mauriciens.  

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Le Dr Michael Atchia, président du conseil d’administration du Mauritius Research and Innovation Council (MRIC), était l’un des animateurs de l’atelier. Le Dr Vikash Tatayah, de la Mauritian Wildlife Foundation (MWF), Shailand Gunnoo, consultant au sein du Pesticide Action Network (Mauritius) (PANeM), Gilles Ribouet, responsable de communication à la Commission de l’océan Indien (COI) et d’autres représentants d’entreprises étaient aussi présents. Le Dr Michael Atchia a fait ressortir qu’un journaliste qui rapporte une catastrophe doit traiter chaque aspect de l’incident : les répercussions, les solutions et il doit surtout éduquer le lecteur. 

Shailand Gunnoo et Hemsing Hurrynag (Project Manager au PANeM) ont élaboré sur les dangers des pesticides utilisés dans le quotidien des Mauriciens. Cette substance se trouve dans les plombages dentaires et doit, selon les experts, être bannie de Maurice.  Le Dr Vikash Tatayah a, lui, parlé de l’impact de la pollution sur les oiseaux. Il a accentué son exposé sur le Kestrel qui avait une population de cinq à six individus en 1979. La déforestation, la pollution et la présence d’espèces envahissantes avaient failli causer la disparition de cet oiseau endémique de Maurice. Grâce aux efforts de la MWF, Maurice compte aujourd’hui plus de 600 espèces.  Gilles Ribouet et Gina Bonne, de la COI, ont, eux, permis aux journalistes d’avoir une idée des défis environnementaux dans l’Ouest de l’océan Indien. Ils ont souligné que le coût des risques de pertes économiques liées aux catastrophes climatiques dans la région est estimé à $250 millions par an.  Les autres animateurs ont parlé des changements vers des pratiques vertes dans les hôtels et du recyclage des déchets électroniques. 

 

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