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MBC : Yip Tong et Malherbe plaident pour le non-paiement de la redevance

« La Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) est devenue une boîte de propagande pour ce gouvernement ». C’est ce que soutiennent Percy Yip Tong et Alain Malherbe. Ils ont vertement critiqué la station de la radio-télévision nationale lors de la conférence de presse animée par les membres de la Plateforme pour la liberté d’expression, ce mercredi après-midi 15 décembre.  

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« À l’ère des réseaux sociaux, c’est ridicule d’empêcher une licence d’une télévision libre. (…) Dans cette optique, nous envisageons de déposer une plainte contre la MBC pour demander le refus de payer la redevance. Pour une télé qui n’est pas libre ni démocratique. Elle ne rapporte rien sur des cas qui ont d’importance nationale. Le journal télévisé dure quasi 45 minutes. Kan ou guet Téléplus ek ban radio zot television, li boku pli court ek lepep boku plis informé », dit Percy Yip Tong.  

« Pourquoi dois-je continuer à payer la licence pour une télé qui est au service de la propagande », souligne l’un des membres de la plateforme.  

Alain Malherbe abonde dans le même sens. L’expert en affaires maritimes est d’avis que la MBC est allée à l’encontre de sa mission première c’est-à-dire informer les Mauriciens. 

« Maintenant on les oblige à payer Rs 150 pour être désinformés », dit Alain Malherbe. Aux dires de ce dernier, le rallye de la plateforme qui avait eu lieu samedi le 11 décembre 2021 a été un grand succès.

« Les participants ont exprimé leur refus par rapport aux lois dictatoriales que le gouvernement veut imposer sur les radios privées et par ricochet sur nous », souligne Alain Malherbe.  

« Ce sont les gouvernements successifs qui ont, indirectement, donné l'occasion aux radios privées de s’incruster dans la culture mauricienne. Si tous les départements du gouvernement, voire les institutions aussi bien que des corps paraétatiques fonctionnaient comme ils devraient, des Mauriciens ne seraient jamais tournés vers les radios pour résoudre leurs problèmes », explique Alain Malherbe.  

« Aujourd’hui, le combat se mène dans la rue. C’est là que nous pourrons ‘voice out’ les choses sur lesquelles nous ne sommes pas d'accord », dit-il.

 

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