
Le Muslim Ladies Council, par la voix de sa présidente Mariam Goodur, a réclamé ce mercredi la réintégration de deux employées d’un cabinet d’avocats, licenciées après avoir été suspendues pour port du voile.
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Lors d’un point de presse tenu dans l’après-midi, le Muslim Ladies Council a dénoncé ce qu’il qualifie de discrimination, soulignant que « toute femme a le droit de s’habiller conformément à ses convictions religieuses ».
Le Conseil réclame également des excuses publiques de la part du cabinet concerné et en appelle à l’intervention du président de la République ainsi qu’aux membres du gouvernement.
Le renvoi de ces deux salariées d’un cabinet d’avocats, après leur suspension pour port du voile, provoque l’indignation. Le ministre du Travail, Reza Uteem, a saisi l’Employment Relations Tribunal (ERT), estimant que leurs droits fondamentaux ont été bafoués.
Lundi, les deux ex-employées ont porté plainte au ministère du Travail. L’affaire sera désormais entre les mains de l’ERT. Le ministre compte d’ailleurs demander à ce tribunal la réintégration de ces femmes dans leurs fonctions. Selon leur lettre de licenciement, l’employeur les accuse d’insubordination, de diffusion d’informations jugées erronées et de comportements ayant, selon lui, perturbé le bon fonctionnement de l’entreprise.

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