Protestation contre un projet de fosses communes : Medine offre quatre arpents pour un nouveau cimetière

Le projet de fosses communes dans les cimetières de l’Ouest sera mis au placard. Le conseil de district de Rivière-Noire a approché le groupe Medine en vue d’obtenir un terrain pour l’aménagement d’un cimetière. La compagnie a accepté de mettre un terrain couvrant quatre arpents à sa disposition pour construire un cimetière et un crématoire traditionnel. Le projet pourrait être complété avant la fin de l’année.

La grogne des habitants de l’Ouest par rapport au projet de fosses communes envisagé par le conseil de district de Rivière-Noire, qui devait voir le jour cette année, a porté ses fruits. Le conseil a approché la propriété de Medine pour obtenir un terrain pour la construction d’un cimetière et la requête a été agréée. Les conseillers de cette collectivité ont été avisés de cette décision au mois de mars. « Nous sommes ravis du fait qu’un nouveau cimetière pourrait voir le jour dans l’Ouest, étant donné que la plupart des lieux de sépulture affichent complets. Le nouveau cimetière, qui occupera une superficie d’environ quatre arpents, pourrait  accueillir de nouvelles tombes sur une trentaine d’années au moins. C’est un ouf de soulagement pour ceux qui appréhendaient des fosses communes pour leurs proches», avance un de nos interlocuteurs.

Le projet de fosses communes avait suscité de vifs mécontentements l’année dernière. Les habitants de la région avaient fait part de leurs appréhensions au conseil de district et aux différentes paroisses. Le conseil aurait reçu une trentaine de plaintes contre ce projet.

Steeve Magdeleine, le président du conseil de district de Rivière-Noire, a confirmé l’octroi d’un terrain couvrant quatre arpents par la propriété sucrière de Medine pour l’aménagement d’un nouveau cimetière dans la région. « Il y a un manque d’espace dans les cimetières existants. Nous avions pensé à un certain moment d’avoir recours à des fosses communes, mais le projet a suscité de vifs mécontentements de la part de plusieurs habitants. Ils exigent un lieu de recueillement. Nous avons ainsi approché la propriété de Medine pour obtenir un terrain », explique Steeve Magdeleine.