La Confédération des Travailleurs du Secteur Privé (CTSP) lance un appel pour que le gouvernement présente au plus vite une législation portant sur le télétravail (Work from home).
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Le président de la CTSP, Reeaz Chuttoo, trouve que le télétravail va définitivement dépasser le simple cadre du confinement. « Des employeurs ont réalisé que le télétravail comporte plusieurs avantages, dont une réduction des dépenses comme les frais de transport des employés et l’électricité. Et ils comptent maintenant exploiter davantage ce nouveau filon, d’autant plus qu’il a fait ses preuves durant le confinement » dit-il.
Si Reeaz Chuttoo est d’accord qu’on ne peut empêcher les progrès technologiques, il estime cependant qu’une législation est nécessaire réglementer le télétravail.
« En l’absence d’une législation, au niveau de la CTSP, nous enregistrons un certain nombre de plaintes, venant particulièrement des femmes », fait-il ressortir. Il cite, entre autres, le fait que certains employeurs continuent de donner des instructions tard dans la nuit. « La plupart sont des mères de familles et elles se plaignent qu’elles n’ont même pas le temps de s’occuper de leurs enfants », poursuit-il.
À cet effet, il souhaite que l’« Atypical Work Regulations » soit amendé afin que ces règlements couvrent toutes les sphères du télétravail. Dans une correspondance envoyée en ce sens au ministère du Travail, Reeaz Chuttoo fait un certain nombre de propositions.
Le président de la CTSP estime que le télétravail doit être volontaire, optionnel et flexible, autant que possible. Il trouve aussi important qu’un accord soit préalablement signé entre l’employeur et l’employé avant que ce dernier s’embarque dans le télétravail. « Cet accord doit inclure notamment l’horaire de travail pour prévenir des abus », souligne-t-il.
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