Nasser Beekhy, un habitant de Vallée-Pitot, a affirmé en Cour de Port-Louis ce lundi après-midi, 10 novembre, avoir dénoncé un cas de trafic d’influence estimé à Rs 350 millions auprès de la Financial Crimes Commission (FCC). Il dit également avoir transmis l’information au vice-Premier ministre Paul Bérenger, par l’intermédiaire de son conseiller, ainsi qu’à d’autres membres du gouvernement.
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Le pompier à la retraite comparaissait dans le cadre de sa motion de remise en liberté conditionnelle. Il fait face à une accusation provisoire d’entente délictueuse dans l’affaire impliquant l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga, visé par une enquête pour blanchiment d'argent allégué.
À la barre, Nasser Beekhy a assuré qu’il respecterait toutes les conditions imposées par la cour en cas de remise en liberté et qu’il n’interférerait ni avec les témoins ni avec les preuves.
Il a également déclaré qu’au cours de son interrogatoire par la FCC, le 27 octobre dernier, il avait évoqué un cas de trafic d’influence. Il a ajouté que durant son admission à la clinique, il avait reçu plusieurs visites d’officiers de la FCC, dont l’un lui aurait dit : « Res trankil, to bizin aret koze, tou dimoun pou dormi trankil. »
L’audition de Nasser Beekhy reprendra demain après-midi, avant son contre-interrogatoire par le représentant légal de la FCC. Les travaux sont présidés par la magistrate Chrisinta Chavrimootoo.
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