Six jours après la mort tragique de Khrisnesamy Buduthu Reddi, 66 ans, la police tente de retracer son itinéraire, le matin du 1er novembre dernier, à Rivière-des-Anguilles. Une enquête approfondie avait été réclamée après l’autopsie.
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Les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de la région ont, au cours de la semaine, visionné les images CCTV de Safe City de ce village du Sud. Ils ont aperçu le sexagénaire, déambulant seul dans la rue. Ils comptent avoir recours à des images de vidéosurveillance de certains commerces pour pouvoir retracer, dans les moindre détails, le parcours de ce père de famille. Interrogés par les limiers, les proches du défunt ont soutenu que Khrisnesamy Buduthu Reddi, dit Bissou, avait un penchant pour la bouteille.
C’est à quelques mètres seulement de sa porte d’entrée qu’un neveu avait découvert Bissou, dimanche aux petites heures. Il portait des blessures. Il a été transporté à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle, où son décès a été constaté. Selon le rapport, le maçon avait succombé à des blessures intracrâniennes. Ce qui ne correspondait pas à une chute, la première thèse avancée dans l’affaire.
La mère de Bissou est encore sous le choc. « Li ti travay mason. Li mem pli gran zanfan. Mo ti ena sink zanfan, trwa inn mor. De ti malad, pou sanla, li ti an bonn sante, pa ti ena okenn malad », dit-elle. Un proche confie qu’il était porté sur la bouteille. « Li ti inpe dan labwason », lâche-t-on.
« Si pa ti pou sorti, pa ti pu trouv li », dit la mère, tristement. Les circonstances entourant la mort de Bissou, demeurent floues. « Nou pa kone kinn arive exakteman sa zour-la. Pena kamera isi, sa mem problem », ajoute la fille du défunt. « Li ti enn bon travayer, enn bon pozer karo », poursuit un ami d’enfance de Bissou, dévasté par cette soudaine disparition.
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