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Jack Bizlall formule 18 propositions pour «sauver Air Mauritius»

Air Mauritius peut et doit être sauvée. Jack Bizlall, conseiller de l’intersyndicale de la compagnie aérienne, a soumis 18 propositions dans un document aux administrateurs d’Air Mauritius. Il y plaide notamment pour une meilleure gestion de l'espace aérien, du personnel de la compagnie nationale ainsi que pour la mise sur pied d'un comité de cadres ayant pour objectif de trouver des solutions concrètes sous trois semaines. Le document contenant ces propositions a été préparé par la Front of Progressive Unions Technical Committee et l’Institut Rosa Luxemburg.

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« MK n’est pas dans une situation de faillite ou d’insolvabilité (plus capable de payer ses dettes et en cessation de paiement). L’administrateur est donc responsable de son renflouement sur le plan de sa gestion opérationnelle et financière, pour la reprise autonome de ses activités au plus vite possible », insiste Jack Bizlall.

Et le conseiller de l'intersyndicale d’ajouter que « les spéculations sur MK sont irrationnelles et inspirent une inquiétude plutôt qu’une prise de conscience de ce qui n'allait pas depuis avant la pandémie. Ce qui n’est pas raisonnable et qui ne peut être accepté ni par une fédération syndicale de gauche ni par les travailleurs, directement ou indirectement concernés ».

Jack Bizlall rappelle que l’intersyndicale avait retenu les services d’une firme comptable, BIT Associates, pour préparer un rapport qui a été soumis en mars 2010 avec, pour objectif, aider à la transformation d’Air Mauritius.

Pour l’intersyndicale, il est maintenant important d’enquêter sur les malversations qui auraient pu survenir dans le passé pour « éviter toute répétition ». Air Mauritius doit aussi avoir un objectif clairement défini par rapport à sa raison d’être, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, selon Jack Bizlall.

La gestion de l’espace aérien doit être revue, avance encore le leader syndical. « On doit limiter le nombre de vols pour certaines compagnies (il y en a quatre au moins) qui abusent de plus en plus de la politique actuelle gestion de notre espace aérien, laquelle politique est anarchique. »

Et Jack Bizlall de soutenir qu’il faut arrêter de nommer des cadres de la fonction publique et des conseillers du Premier ministre au conseil d’administration. Il faut laisser aux vrais professionnels les prises de décisions importantes, s'exclame-t-il. Air Mauritius a aussi besoin d’être soutenu par l’État, comme c’est le cas dans le monde pour d’autres compagnies aériennes confrontées à la crise du Covid-19 et secourues par leur gouvernement.

Jack Bizlall soutient également qu’il est grand temps de s'atteler à une vraie gestion du personnel, car aujourd’hui, cela se fait au petit bonheur, selon lui.

« La meilleure solution serait qu’un comité ne dépassant pas 10 personnes soit créé pour écouter ce qu'ont à dire les cadres qui ont des responsabilités rémunérées. Ces derniers doivent se mettre au travail au plus vite pour répondre aux questions qui leur seront posées. Trois semaines et pas plus : voilà le délai qu’il faut leur donner », estime le syndicaliste.

Voici les propositions de Jack Bizlall :

 

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