Gregory Mayer, directeur général de Horizon Holidays : «Il y aura une relance de l’immobilier en 2017»

Les projets immobiliers sur le littoral ont la cote, selon Gregory Mayer, directeur général de Horizon Holidays. Il dit s’attendre à une hausse des activités dans le secteur à la suite des mesures annoncées dans le Budget 2016-17. 

Comment se porte l’industrie immobilière comparée à quelques années de cela ?
L’immobilier est un secteur qui continue à croître à Maurice. Nous avons noté un léger ralentissement des projets lors de l’introduction du Property Development Scheme, qui remplace l’Integrated Resort Scheme (IRS) et le Real Estate Scheme (RES). Il prévoit des restrictions additionnelles, notamment l’obligation de vente de 25 % aux Mauriciens. Les récents amendements apportés à ce sujet laissent présager une relance du secteur, dès l’an prochain.

Quel type de marché ciblez-vous et pourquoi ?
Bien que la gestion de biens immobiliers soit un secteur d’activité naissant à Maurice, il semble très prometteur. Les opportunités de croissance sont nombreuses. Plus qu’un simple service pratique, il apporte une tranquillité d’esprit aux propriétaires de par l’entretien professionnel de leurs biens immobiliers. Notre clientèle est en majorité mauricienne, sud-africaine et européenne. Nous sommes concentrés aujourd’hui sur le littoral.

Les critères pour permettre aux étrangers d’acheter un bien immobilier à Maurice ont été assouplis dans le Budget. Cela a-t-il mené à une hausse des investissements étrangers ?
L’impact de telles mesures se fera sentir dans les mois à venir. Cela dit, les mesures annoncées restent à être mises en œuvre. Nous sommes donc dans l’expectative quant à leur introduction.

Quels sont les nouveaux projets d’Horizon dans les mois à venir ?
Nos projets pour 2017 seront de consolider notre service de gestion immobilière et de lancer nos premiers développements à travers Horizon Properties (NdlR : Horizon Holidays et Horizon Properties sont des filiales du groupe Horizon). L’année 2017 verra aussi la naissance de Manta Cove et Les Aigrettes, deux projets immobiliers haut de gamme codéveloppés dans les régions ouest et sud-est de l’île respectivement.

Les étrangers constituent la clientèle que nous ciblons pour le Manta Cove. Nous constatons un intérêt particulier des investisseurs qui possèdent déjà un bien IRS ou RES et qui souhaitent faire un second investissement à Maurice. Il sont attirés par un projet pieds dans l’eau. Le Manta Cove comprendra appartements, penthouses et villas vendus entre Rs 35 millions et Rs 85 millions.

En ce qui concerne Les Aigrettes, c’est plutôt un projet local pour les amoureux de Pointe-d’Esny. Les appartements et penthouses seront vendus à partir de Rs 12,4 millions et Rs 17,9 millions respectivement.

Quelles sont vos prévisions pour le marché de l’immobilier de luxe à Maurice pour 2017 ?
L’immobilier est un secteur toujours en demande sur une île comme la nôtre, surtout pour les projets sur le littoral. Le plus gros défi sera de faire en sorte que nous puissions créer cette demande au même rythme que la croissance de l’offre pour faire en sorte de maintenir des prix de vente élevés.