Le Central Electricity Board n’avait pas encore dit son dernier mot sur un contrat de Rs 184 millions accordé à RSL Security Services. Et il a décidé de mettre la compagnie hors course. Cette décision pourrait déboucher sur un litige.
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Revirement de situation dans l’allocation d’un contrat de Rs 184 900 569,12 à la compagnie de gardiennage RSL Security Services le 18 juillet. Ce dossier serait une des raisons du non-renouvellement du contrat de Jean Donat comme General Manager du Central Electricity Board (CEB).
On le croyait clos, surtout après que l’Independent Review Panel (IRP) ait rejeté la contestation de Brink’s (Mauritius) Ltd, le 2 septembre. Mais le conseil d’administration du CEB a annulé le contrat le 22 septembre. La direction du CEB a fait savoir au Central Procurement Board qu’elle n’est pas satisfaite de la performance de RSL Security Services et qu’elle a annulé le contrat de Rs 184 900 569,12.
Selon une source bien informée sur le dossier, les procédures concernant l’attribution de ce contrat comprenaient des zones d’ombres. « L’absence d’un représentant du CEB sur le Bid Evaluation Committee n’est pas normale. Si on avait participé à ce comité, on aurait définitivement fait part de notre objection concernant RSL Security Services », fait ressortir cette source.
L’offre de RSL Security Services est un autre élément troublant. Bien que l’IRP ait décidé de confirmer l’exercice d’allocation de contrat en faveur de RSL Security Services, ses membres avaient attiré l’attention sur le montant de Rs 184 900 569,12 considéré comme « abnormally low ».
Le CEB avait estimé la valeur du contrat à Rs 309 millions. « Cet écart d’un peu plus de Rs 124 millions est un gros point d’interrogation sur la capacité de RSL à assurer proprement les conditions du contrat. »
L’IRP avait au final été contraint à se ranger du côté de RSL Security Services, car la contestation de Brink’s (Mauritius) Ltd avait été faite après le délai autorisé. « C’est ce point qui a sauvé RSL Security Services et il n’enlève en rien nos réserves ainsi que celles de l’IRP », ajoute notre source.
Le CEB est cependant conscient des implications légales de cette décision et s’attend de ce fait à une levée de boucliers de la part de la direction de RSL Security Services. Nous avons vainement essayé en plusieurs occasions, hier, d’entrer en contact avec Akash Chuttoo, directeur de RSL Security Services.
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