Faits Divers

En cour intermédiaire : neuf mois de prison pour vol et usage de faux

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Le verdict a été prononcé en cour intermédiaire. Deux hommes , résidant à Vallée-des-Prêtres et Vallée-Pitot, ont chacun écopé neuf mois de prison. Ils étaient accusés de vol et d’avoir fait usage de faux. Ils ne sont pas à leur premier délit.

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Le premier accusé, âgé d’une cinquantaine d’années et domicilié à Vallée-des-Prêtres, avait plaidé coupable sous une accusation de vol. Il est accusé d’avoir fait main basse sur deux chèques. Délit commis en août 2011.

Le deuxième, un jeune de 21 ans et résidant à Vallée-Pitot, avait plaidé non coupable sous une accusation de « making use of a forged private writing ». Délit commis le 27 août et 29 août 2011. Il a nié les accusations retenues à son égard. Les deux accusés ont été condamnés à neuf mois de prison chacun par le magistrat Raj Seebaluck.

Selon l’acte d’accusation formulée à l’égard du deuxième accusé, il lui était reproché d’avoir falsifié la signature d’une tierce personne sur le chèque. D’après un témoin, chauffeur de profession, il avait effectué une livraison de détergents le 27 août 2011 à Plaine-Verte. L’accusé avait réceptionné la livraison et avait effectué le paiement par chèque pour un montant de Rs 23 000.

Falsification de signature

Le témoin a ajouté avoir remis le chèque au caissier de sa compagnie. Le 29 août 2011, il avait effectué une deuxième livraison de détergents au jeune homme de 29 ans et ce dernier lui avait remis un chèque d’un montant de Rs 23 000.

Le témoin a maintenu en cour qu’il n’était pas au courant que ces chèques avaient été volés. Il a confirmé que c’est le deuxième accusé qui les avait remplis.

Le Sales Executive de la compagnie avait également été appelé à déposer dans le cadre de cette affaire. Il a affirmé avoir reçu un appel d’un dénommé Peerbaccus réclamant la livraison de détergent.

Il a souligné avoir donné des instructions au chauffeur d’effectuer la livraison. Il a confirmé les dires du chauffeur à l’effet que ce dernier a remis les chèques au caissier de la compagnie. Il a identifié les chèques que le deuxième accusé avait remis après la livraison. Cependant, les chèques n’ont pas été honorés par la banque, car les signatures apposées ne correspondaient pas aux specimen dont disposait la banque.

À la suite d’une analyse des preuves, la cour a conclu que le deuxième accusé avait falsifié la signature sur les deux chèques.

 

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