La commission d’enquête sur la vente des actions de Britam a convoqué le secrétaire financier Dev Manraj ce mercredi 6 septembre. « Le ministère des Finances et la Financial Services Commission (FSC) n’avaient pas la responsabilité de vendre les parts de Britam. J’ai été informé de la vente une fois celle ci conclue. Pris par la préparation du Budget, je n’avais pas participé aux quatre ‘board meetings’ cruciaux de la FSC en 2016. Autant que je sache, il n’y a pas eu de décision du Conseil des ministres, ce qui implique que le ministre qui a décidé de la vente prend le risque d’être entièrement responsable », a-t-il déclaré.
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Interrogé sur le prix de vente, Dev Manraj a répondu que « quand il y a une seule offre, elle est forcément la meilleure ».
Cette commission d’enquête, présidée par l'ancien juge Bushan Domah, a été mise sur pied afin de faire la lumière sur la vente de Britam, une filiale de l’ex-BAI, au Kenya. De nombreuses zones d’ombre planent autour de la transaction qui se chiffre à Rs 2,4 milliards.
En janvier 2016, cinq sociétés s’étaient manifestées pour faire l’acquisition des actions de Britam Kenya, dont MMI Holdings. Ce groupe sud-africain avait fait une offre d’environ Rs 4,3 milliards, mais c’est finalement à un consortium d’actionnaires de Britam que ces 23,4 % d’actions ont été vendus pour un montant de Rs 2,4 milliards. Pour plusieurs membres du gouvernement, cela a représenté un manque à gagner considérable.
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