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Deux policiers affirment avoir seulement déposé Christopher Pierre-Louis

Le sergent Reedoye au CCID mercredi.

Deux policiers, ayant fait partie de la brigade criminelle de Terre-Rouge, ont été entendus, mercredi, par le CCID, dans l’enquête sur les allégations de torture. Cinq limiers avaient procédé à l’arrestation de Christopher Pierre-Louis, à Goodlands, en 2019. L’inspecteur Hurryduth Deeroochonee était à la tête de cette  équipe, constituée du sergent Poonith Reedoye, du constable Keertiwansing Gookhool et de deux autres éléments. 

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Les limiers se sont rendus aux Casernes centrales, mercredi, pour s’expliquer sur la procédure adoptée lors de cette arrestation. Selon eux, Christopher Pierre-Louis n’a pas été brutalisé en leur présence dans le véhicule. Les deux policiers disent se souvenir avoir déposé l’habitant de Goodlands au bureau avec leur responsable et qu’ils n’étaient pas restés sur place. Ils disent être sortis tout de suite pour s’occuper d’autres choses. 

Les enquêteurs du CCID ont saisi un Diary Book de la CID de Terre-Rouge, remontant à cette arrestation, ainsi qu’un Log Book des véhicules où sont notés en général tous les déplacements. Les deux hommes nient tout acte de violence envers Christopher Pierre-Louis. Au terme de leur audition,  ils ont été autorisés à rentrer chez eux. 

L’enquête sur les actes de torture, commis par des limiers de la brigade criminelle de Terre-Rouge, compte un autre volet. Le CCID veut savoir comment ces policiers ont-ils pu avoir des matraques électriques vues dans les vidéos en circulation. 

En sus des accusations de torture, l’inspecteur Deeroochonee, le sergent Reedoye et le constable Gookhool pourraient être accusés d’utilisation d’armes dangereuses, cette arme étant proscrite au sein de la force policière. 

En 2018, une équipe de la CID de Terre-Rouge avait effectué une descente chez un habitant de Belvédère dans l’Est. Les policiers avaient saisi 138 matraques électriques. Les limiers du CCID suspectent que les matraques utilisées proviendraient de cette perquisition. Un inventaire des pièces à conviction est prévu. Les limiers comptent également procéder à l’audition des policiers ayant participé à la saisie de ces matraques il y a quatre ans.

 

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