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Décès de Poonackdev Hauroo, 88 ans, positif à la Covid-19 : Kishore Hauroo attristé de n’avoir pas pu faire ses adieux à son père

Kishore Hauroo, employé de la WMA, regrette cette situation, qui a mené à la mort de son père.

Coup dur pour la famille Hauroo à La Flora qui a perdu un des leurs. Poonackdev Hauroo, 88 ans, positif à la Covid-19, est décédé le 3 juin. S’il était testé au septième jour de sa quarantaine, cependant il serait mort d’une autre pathologie, selon le communiqué du ministère de la Santé. Son fils Kishore Hauroo regrette de n’avoir pas pu lui rendre un dernier hommage.

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C’est dans le centre de traitement à l’hôtel La Pirogue, où il était traité contre la Covid-19, que Poonackdev Hauroo, 88 ans, a rendu l’âme le jeudi 3 juin. En effet, il avait été testé positif au coronavirus au septième jour de sa quarantaine. Selon le communiqué du ministère de la Santé, il est mort d’une autre pathologie qui n’est pas liée au virus. Une source proche du dossier nous a expliqués qu’il est mort d’un infarctus. Toutefois, son fils Kishore Hauroo précise que son père n’était pas diabétique et que sa tension artérielle était bien contrôlée. 

Employé comme « pipe cleaner » à la Wastewater Management Authority (WMA), Kishore Hauroo avait été testé positif depuis le 24 mai dernier. À l’issue de l’exercice de « contact tracing », les autres membres de sa famille, qui habitent la même cour que lui à La Flora, ont aussi été testés positifs. Ils étaient neuf au total : l’épouse de Kishore Hauroo et leurs deux enfants ; son père Poonackdev, 88 ans, vivant sous le même toit que lui ; sa sœur et son enfant ; son frère et ses deux enfants.

Meurtri par le décès de son père, Kishore Hauroo se sent coupable de cette situation. « C’est cause de moi que nous sommes tous en quarantaine », se lamente-t-il. Il pense que s’il n’avait pas été positif à la Covid-19 rien de tout cela ne serait arrivé. Il regrette amèrement de n’avoir pas vu le visage de son père une dernière fois avant qu’il ne soit incinéré au cimetière de Bigara. Pourtant, précise-t-il, ils étaient dans le même centre de traitement à l’hôtel La Pirogue, à Flic-en-Flac. « C’est pénible pour moi de n’avoir pas pu lui faire mes adieux. Je me suis occupé de mon père depuis la mort de ma mère. Comme tout bon père, il voulait savoir comment j’allais et il voulait venir me voir avant qu’il ne meure. Sa fatig mwa », pleure Kishore. Il explique que lorsque son père est décédé, il a été placé dans un sac mortuaire et mis dans un cercueil. De ce fait, son fils n’a pu voir son corps. 

Le dernier souhait de Kishore Hauroo c’est de quitter le centre de traitement au plus vite afin de pouvoir effectuer les services religieux à l’issue du décès de son père. Même s’il pense que c’était sa responsabilité de s’occuper des funérailles de son père, cependant il se dit rassurer d’avoir pu compter sur ses neveux et cousins. 

 

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