Il reste encore du chemin à faire pour la numérisation de l’Afrique, mais le potentiel et la demande sont bien là. C’est l’avis de Leo Chen, président de Huawei pour l’Afrique subsaharienne. Il s’est exprimé lors de la conférence AfricaComm 2022, au Cap en Afrique du Sud. Cet événement régional s’est tenu du 7 au 11 novembre dernier.
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Leo Chen indique que les réseaux backbone d’internet se sont considérablement développés sur le continent lors des deux dernières décennies. Cependant, il note que le reste du réseau, c’est-à-dire le dernier kilomètre qui connecte les utilisateurs, peine à se déployer, notamment dans les zones rurales. Il ajoute que l’Afrique fait face à un manque de compétence et de technologies viables.
Le président de Huawei pour l’Afrique subsaharienne appelle donc à un meilleur partenariat public-privé. Il a donné en exemple deux secteurs clés du continent qui ont un fort potentiel de numérisation : l’extraction minière et les opérations portuaires. Deux domaines dans lesquels Huawei est impliqué, notamment en Chine.
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