La Contribution sociale généralisée (CSG) ne fait toujours pas l’unanimité ! Ce nouveau système de retraite prévu par le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, pour remplacer le National Pension Fund était au centre de la conférence de presse de la Confederation of Independent Trade Unions (CITU), dans la matinée de ce lundi 9 novembre. Son président, Deepak Benydin, évoque plusieurs anomalies. Au nom de la plateforme syndicale, il réclame plus d’éclaircissements aux autorités concernées, souhaitant ainsi une rencontre avec le gouvernement.
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Pour rappel, le 4 août dernier, le ministre des Finances intervenait lors du ‘summing-up’ du Finance (Miscellaneous Provisions) Bill 2020, à l’Assemblée nationale. Il avait annoncé l’introduction d’un nouveau mécanisme de contribution, la CSG, pour répondre à moyen et long termes aux limites du NPF. Pour tous les employés qui perçoivent moins de Rs 50 000 par mois, la contribution serait de 1,5 %, le taux étant fixé à 3 % pour les employeurs. Les employés qui touchent plus de Rs 50 000 mensuellement, eux, contribueraient 3 %, le taux étant de 6 % pour les employeurs.
En ce qui concerne les fonctionnaires, leur employeur, l’État, prendra en charge cette cotisation. Le secteur privé ne sera pas discriminé et il ne cotisera pas pour le public », avait affirmé Renganaden Padayachy.
Ne faisant pas l’unanimité, la CSG est contestée en cour par Business Mauritius. Ce lundi 9 novembre, la Mauritius Chamber of Commerce and Industry a adopté une même ligne de contestation de la CSG. Business Mauritius met en doute la constitutionnalité de l’introduction de la CSG et l’abolition des contributions au NPF.
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