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Covid-19 : Stabilisation du nombre de contaminations après le pic attendu fin février

Un nouveau pic de contamination à la Covid-19 est attendu vers la fin de février. Le nombre va dépendre du comportement de la population. Passé cette étape, la situation devrait se stabiliser, selon divers professionnels de  santé.

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1 456 nouveaux cas positifs à la Covid-19 ont officiellement été détectés en une semaine, selon les analyses des tests PCR, indique le communiqué du ministère de la Santé du 18 février. Ce qui représente une hausse, en comparaison à la semaine précédente, où le nombre était de 1 007, selon l’avis du 11 février. Ces chiffres ne prennent pas en considération les résultats des Rapid Antigen Tests (RAT) et les tests effectués à domicile et qui n’ont sans doute pas été rapportés. C’est aussi un fait indéniable que les Covid-19 Testing Centres ont été pris d’assaut depuis plus d’une semaine et que de nombreux cas positifs ont été rapportés dans les écoles, entre autres.

Eu égard à cette situation, un pic de contamination est attendu vers la fin du mois de février ou début mars. Il est cependant difficile d’évaluer le nombre, car il dépend du comportement de la population. Toutefois, passé ce cap, la situation devrait se stabiliser, avec une baisse graduelle du nombre de cas, selon nos divers interlocuteurs. 

Une personne infectée par le variant Delta peut en infecter huit autres, tandis qu’un individu contaminé par le variant Omicron peut le transmettre à 25 autres. Cela, si aucune des mesures barrières n’est observée. C’est ce qu’affirme le Dr Sok Appadu, National Covid-19 Coordinator. 

« Il est important d’arriver à ce pic pour qu’on puisse retrouver un contrôle de la situation. La reprise de l’école et du travail en présentiel dans certains secteurs ont un effet majeur », avance le Dr Shameem Jaumdally.  Une fois que le pic sera atteint, il sera possible de déterminer ce qui se passe au niveau des hôpitaux, s’il faut mettre en place des mesures pour pouvoir hospitaliser de nombreux patients. 

La croissance de la Covid-19 a été normale, selon le Dr Laurent Musango, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Maurice. « Comme cela a été le cas pour la progression du nombre de nouveaux cas, qui a augmenté graduellement comme un escalier, il en sera de même pour la baisse du nombre de cas, dépendant du comportement de la population », indique le Dr Musango.

Se basant sur l’affluence qu’il y a dans les Covid-19 Testing Centres, le Dr Sivalingum Ramen, ancien directeur général des services de santé, estime, lui, que le pic ne sera atteint qu’à la mi-mars. « Il y a de nombreuses contaminations de l’école à la maison et, par effet boule de neige, au sein de la communauté. Aussi longtemps qu’une bonne partie de la population ne sera pas contaminée, nous n’allons pas atteindre le pic. Ce n’est qu’après cela que le nombre va baisser », lance-t-il. Selon lui, cette explosion de nouvelles contaminations a été favorisée par la reprise des classes en présentiel, et le voyage dans des autobus bondés. 

« Une fois que le pic de contamination sera atteint, le nombre de nouvelles infections va chuter. Ce qui va, par conséquent, réduire le risque d’avoir des personnes à l’hôpital. Le risque de décès devrait aussi diminuer », ajoute le Dr Jaumdally. Cependant, le pays ne va pas sortir de l’auberge pour autant. La possibilité de voir émerger de nouveaux variants n’est pas à écarter. Il est aussi difficile de savoir si d’éventuels nouveaux variants vont développer une résistance accrue à la vaccination. 

Le Dr Soobaraj Sok Appadu abonde dans le même sens. Aussi longtemps que toutes les populations des divers pays du monde ne seront pas vaccinées, il y aura d’autres mutations qui vont émerger. 

 

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