Bien qu’ayant réagi séparément, les partis de l’opposition sont d’accord sur un point : la loi arrive trop vite et prend tout le monde de court. Il fallait un consensus, selon l’opposition, car la loi traite d’amendements importants, modifiant 56 lois.
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Pour Arvin Boolell, leader de l'opposition, le gouvernement impose ses propres paramètres économiques, ce qui est dangereux. Il affirme que la loi arrive à la va-vite : « Le gouvernement oublie les paramètres économiques établis internationalement pour imposer les siens ».
Cela est grave, explique que le leader de l’opposition. C'est un fardeau énorme qui est placé sur les épaules de la population, ajoute-t-il.
Reza Uteem, président du Mouvement militant mauricien (MMM) abonde dans le même sens. Il trouve «regrettable qu'un projet de loi aussi important soit présenté en quatrième vitesse, sans consultations avec les parties prenantes». « La dette publique pourra être augmentée sans limite grâce à cette nouvelle loi » pour Reza Uteem. Selon lui, c’est une carte blanche qui pourra jouer contre le pays.
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