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Coups de feu à Caroline : «J’ai dû utiliser une tronçonneuse pour faire fuir mes agresseurs», confie un jeune homme

Le village de Caroline a été le théâtre d’une scène digne d’un film bollywoodien. Cela s’est déroulé aux petites heures du mercredi 14 octobre. Une jeune femme de 18 ans a déserté le toit familial pour une histoire de cœur. Elle s’est réfugiée chez un jeune homme de la localité, un mécanicien de 22 ans. 

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Cependant, la situation a vite dégénéré pour les deux amoureux. En effet, une vingtaine d’individus armés ont fait irruption dans la maison du jeune homme, et selon des personnes présentes, des coups de feu ont été tirés. 

Dans une déclaration faite sur Radio Plus, ce jeudi après-midi, le jeune homme a indiqué que plus d’une cinquantaine de personnes ont fait irruption dans sa cour et ont saccagé sa maison. 

Il a ajouté que ces individus étaient armés de sabres. 

Selon ses dires, la tension est montée d’un cran lorsque la jeune femme a refusé de rentrer avec ses proches. 

C’est à ce moment que des coups de feu ont été tirés. 

« J’ai dû utiliser une tronçonneuse pour faire fuir mes agresseurs », a-t-il confié. « Un des individus a pointé un revolver en direction de mon père. C’était à ce moment-là que mon cousin est intervenu et a poussé l’individu. Kan lin pousse, lerla mem mo kroir lin tir kout bal dan ler. (…) Zot ti pe rod tir tifi la depi dan lakaz », a relaté le jeune homme. 

Ce dernier dit craindre pour sa vie. 

« La fille est rentrée chez elle. Mo pa pe kapav sorti lor simin. Mo pe geyn per pou mo al travay. Mo pa kone ki mo pou fer », avance-t-il. 

Une plainte a été consignée par une proche du jeune homme au poste de police de Bel-Air-Rivière-Sèche. 

Cinq arrestations jusqu’ici

Cinq suspects ont été arrêtés, ce jeudi, dans le cadre de cette enquête. 

Ils ont comparu devant le tribunal de Flacq dans le courant de la journée pour intimidation avec une arme à feu et ‘damaging property’. 

D’après nos recoupements deux fusils de chasse, un revolver et des munitions ont été saisis. L’enquête se poursuit.

  • LDMG

 

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