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Calendrier scolaire : l’option d’un 4e trimestre évoquée

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Le début de l’année scolaire 2021-2022 a connu pas mal de chamboulements en raison de la Covid-19. Malgré toutes les mesures prises au 1er trimestre, un retard pédagogique de 26 à 30 jours a été noté. Trois options sont à l’étude pour permettre aux élèves de compléter leur année scolaire.
Le premier trimestre 2021-2022 a pris fin le vendredi 27 août. Le deuxième débute le lundi 13 septembre. Plusieurs scénarios sont évoqués en ce moment entre les hauts fonctionnaires du ministère de l’Éducation et les recteurs et les enseignants.   Une réunion a eu lieu jeudi avec les recteurs. 
Dans un entretien accordé au Défi Quotidien, le mercredi 1er septembre dernier, la vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, avait indiqué qu’une décision devra être prise au niveau du High Level Committee. Il était prévu que le dossier passe au conseil des ministres ce vendredi mais à hier après-midi, c’était encore le flou. 

Trois options à l’étude  

À deux semaines de la reprise, il revient qu’aucune décision n’a été arrêtée. Toutefois, trois scénarios sont évoqués. Il est notamment prévu de garder une rentrée avec des classes alternées de deux ou trois jours comme au premier trimestre. Cela, en raison du nombre de cas positifs enregistrés quotidiennement. 

Celle qui retient l’attention des pédagogues est l’extension de l’année scolaire 2021-2022. Avec une moyenne de 26 à 30 jours à rattraper, l’année scolaire pourrait s’étendre jusqu’au mois d’août ou de septembre de 2022. Ce qui faut que le cursus s’étendrait sur quatre trimestres. Si cette option est acceptée, les élèves qui prendront les examens de Cambridge auront un choix à faire. Ceux qui se sentent prêts pourraient prendre les épreuves du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate (HSC) en mai-juin, comme cela avait été le cas cette année. Les autres pourraient opter pour les mois d’octobre-novembre. Au cas où cette formule est retenue, le calendrier retournerait comme auparavant. 

Les enseignants souhaitent cependant que la décision soit prise au plus tôt en raison du changement que cela provoquerait dans le programme d’études de ceux qui prennent les examens du SC et du HSC.

Les principaux concernés sont cependant perplexes. Selon certains, le retard de 26 à 30 jours ne sera pas comblé en gardant l’emploi du temps de deux jours et trois en présentiel. Il est ainsi question de garder le même schéma que celui adopté au 1er trimestre, mais d’étendre les heures de classe jusqu’à 15 h 15.

Autre proposition est d’avoir une rentrée dite « normale » et qui concerne tous les élèves. Ainsi, une partie pourrait débuter les cours à 8 heures pour finir à 11 h 15, et un autre groupe serait en classe entre 11 h 30 et 14 h 15. L’extension du deuxième trimestre de 13 à 15 semaines est aussi proposée. Il prendrait alors fin le 17 décembre au lieu du 3 décembre. 

La dernière évoquée, mais qui ne fait pas l’unanimité : l’option d’offrir les cours le samedi. Le refus fait actuellement débat dans le camp des enseignants et des recteurs. Des raisons religieuses sont aussi évoquées. 

26 à 30 jours de retard

Le ministère de l’Éducation a pour objectif de protéger les enfants, mais aussi de rattraper 26 jours de retard recensés au 1er trimestre. Ceci avait été le cas en raison d’un emploi du temps décalé où les élèves étaient à l’école deux ou trois jours par semaine dépendant de la classe. Aussi, le nombre de cas positifs enregistrés parmi les élèves et les enseignants. Chaque cas détecté avait provoqué la fermeture de l’institution concernée pendant deux jours au minimum pour un exercice de désinfection et de nettoyage. Cependant, certains établissements ont dû fermer pendant deux ou trois fois au cours des dernières semaines. 

Un chef d’établissement rappelle que quand un cas positif est enregistré, cela provoque aussi des absences parce que les élèves ou enseignants sont placés en isolement ou en quarantaine. À titre d’exemple, si un élève de Grade 9 est testé positif et qu’il s’est présenté en classe, tous ceux qui ont été en contact avec lui doivent s’isoler. Ce qui fait qu’ils ne seront pas en classe pendant un moment.  Lors de l’entretien, Leela Devi Dookun-Luchoomun a dit souhaiter que la fermeture d’un établissement soit d’un seul jour, si le ministère de la Santé y est favorable ! Le Dr Kursheed Meethoo-Badulla, du ministère de la Santé avait soutenu sur Radio Plus mercredi,  que ce protocole, pourrait être revu. Mais les autorités optent pour plus de prudence comme les jeunes ne sont pas vaccinés jusqu’ici. 

Les cours en présentiel se font à raison de deux jours par semaine pour certaines classes et trois jours par semaine pour d’autres.
Les cours en présentiel se font à raison de deux jours par semaine pour certaines classes et trois jours par semaine pour d’autres. 

Niveau des examens SC et HSC 

Une autre formule est le deloading du programme d’études. Toutefois, celle-ci est traitée avec prudence. Les pédagogues s’accordent à dire qu’il serait compliqué de rattraper le retard enregistré puisque le niveau des examens du SC et du HSC ne change pas.

Comité technique

Le 3 août dernier, la VPM Dookun-Luchoomun devait répondre à une question du député du MMM, Aadil Ameer Meea, à l’Assemblée nationale, sur les établissements scolaires qui sont temporairement fermés en raison des cas positifs qui y sont enregistrés. Elle avait dit qu’un comité technique a été mis en place pour travailler sur les mesures à prendre pour compenser la perte du temps dans l’enseignement. L’objectif étant d’étudier toutes les avenues possibles, en consultation avec les différentes parties et de soumettre les recommandations appropriées. 
 

 

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