Bloqué en France, un Mauricien dit avoir  manqué le vol de rapatriement à cause d'un manque de communication

C’est la colère et le désespoir pour notre compatriote, Amrish Domhun, 27 ans toujours bloqué en France. Il déplore « un gros souci de communication de la part de l’ambassade mauricienne ». Le jeune homme affirme que « les informations vitales ne passent pas comme il le faut. » C’est ce qu’il lui a fait « rater sa chance d’être sur le vol de rapatriement pour Maurice le samedi le 25 avril », dit-il.

Amrish Domhun, originaire de Morcellement St André,  était en vacances chez des proches en France lorsque le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a annoncé la fermeture de l’espace aérienne de Maurice pour les vols internationaux sortant et entrant.

Pris de court, il avait contacté l’ambassade de Maurice en France et envoyé les informations le concernant. C’était dans l’espoir de pouvoir rentrer au pays sur le vol de rapatriement de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle pour Maurice le samedi 25 avril.

Malheureusement, le jeune homme, n’a pu être du voyage, car il n’a pu faire son test du Covid-19 à temps. Faire le test du Covid-19 est parmi l’une des conditions imposées aux Mauriciens qui voudraient se faire rapatrier.

Communication tardive de l’ambassade

Le jeune homme explique que ce n’est que jeudi soir, soit à deux jours de la date de départ, qu’il a été informé qu’il devra au préalable passer le test du Covid-19 en plus payer son billet d’avion.

C’est alors le branlebas de combat : « Mone essaye telephone tout laboratoire pres kot mo eter pour met ene rendez vous pou faire test là mais trop tard acose ici zot pe prend deux jour pou done resiltat », nous explique le jeune homme.

Il affirme s’être encore une fois tourné vers l’ambassade pour une solution. « L’ambassade ine refere moi dans ene l’hôpital pour faire test avec ene delais rapide.. » Mais là-bas aussi, on lui dira qu’il n’aura pas les résultats avant 48 heures.

« J’habite chez des proches. Je ne veux pas non plus abuser de leur hospitalité car la situation est difficile en France aussi », explique le jeune homme qui ne s’est pas préparé financièrement pour rester autant de jours hors de Maurice. Il se nourrit, dit-il, de mine instantanée afin de réduire les dépenses autant que possible.