Aussitôt remis en liberté pour viol allégué : Abdool Rahim arrêté pour blanchiment sur la base de son affidavit

À peine remis en liberté conditionnelle le vendredi 5 novembre dernier pour le viol allégué d’une touriste française, le tombeur de l’ancien Attorney General Ravi Yerrigadoo a été cueilli par l’Independent Commission Against Corruption (Icac). Il a fait l’objet d’une accusation provisoire de blanchiment d’argent pour avoir escroqué Rs 697 000 à un agent de police il y a sept ans en lui faisant croire qu’il était… une femme.  

C’est sur la base d’un affidavit qu’il avait juré dans l’affaire Bet365 éclaboussant Ravi Yerrigadoo en 2017 que la Commission anticorruption a décidé d’enquêter sur le jeune homme contre qui plusieurs allégations d’escroquerie ont été formulées. Le Central Criminal Investigation Department (CCID) a ouvert une enquête pour escroquerie contre le suspect. Il a invoqué son droit au silence, stratégie qu’il a également adoptée pour l’accusation de viol.   Sa victime officiait comme sentinelle auprès d’une maison de jeux qu’il fréquentait assidûment.

Après lui avoir soutiré des détails sur sa vie privée, il s’est fait passer pour une jeune femme et l’a ajouté comme ami sur Facebook. De fil en aiguille, il lui a fait croire qu’elle était en grande difficulté financière, le poussant à obtenir un prêt auprès de la Mutual Aid afin de lui venir en aide. Après avoir empoché les Rs 697 000, l’escroc présumé a coupé tout contact avec le policier.

Hussein Abdool Rahim a été traduit devant le tribunal de district de Pamplemousses vendredi dernier et libéré contre une caution de Rs 30 000 et une reconnaissance de dettes de Rs 100 000.