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Au Cœur de l’Info : le manque de personnel déploré à la National Land Transport Authority

Les invités de Jean-Luc Emile sur le plateau, hier.

La pagaille quotidienne à la National Land Transport Authority a été abordée dans l’émission « Au Cœur de l’Info », animée par Jean-Luc Émile, hier. Cet organisme semble être submergé ces derniers temps et ne parvient pas à gérer le flux de personnes qui se présentent pour les procédures administratives. 

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Manque de personnel, mauvais planning, décentralisation inefficace de certains services, longues files d’attente... C’est le lot quotidien du public qui se rend dans les locaux de la National Land Transport Authority (NLTA) de Cassis ou au rez-de-chaussée du bâtiment Emmanuel Anquetil. Pourquoi ce département n’est-il pas aussi efficace ? Comment insuffler un nouveau souffle à ce service qui accueille des milliers de personnes par semaine ? Pourquoi la digitalisation prend-elle du temps ? Ce sont autant de questions abordées par Jean Luc Emile et ses invités lors de l’émission « Au Coeur de l’Info » hier, mardi 4 juin. 

Cyril Appajala, ancien adjoint au commissaire aux transports à la National Transport Authority (NTA), se dit « ému » lorsqu’il lit les commentaires sur l’organisme qui a changé de nom pour devenir la NLTA. Il dit avoir mené sa « propre petite enquête ». « Par mon expérience, ce qui se passe est dû à un  manque de vision. On sait que la flotte de véhicules augmente de 4 % annuellement. On est à 630 000 véhicules. En 2000, on avait prévu une hausse. On a bougé à Cassis pour pourvoir offrir un bon service. Aujourd’hui, cet endroit est saturé », estime-t-il. 

Il concède que certes, il y a eu une certaine décentralisation. Mais du côté du personnel, il n’y a pas eu de recrutement. « Des officiers du Head Office ont été envoyés dans les sub-offices. Ce n’est pas la chose à faire », soutient Cyril Appajala. 

Il indique par ailleurs qu’on ne peut faire travailler des officiers « par pression ou répression ». Il souhaite que le commissaire de la NLTA soit plus à l’écoute afin de trouver des solutions. 

Zaid Ameer, président de la Dealers in Imported Vehicles Association (DIVA), évoque également le manque de personnel. « La situation dégénère. Le public ne mérite pas cela. Tout comme le staff qui reste des fois sans manger. Certaines personnes n’assument pas leurs responsabilités en tant qu’administrateurs », s’indigne-t-il. 

Il plaide pour une numérisation des services. 

« Aujourd’hui, il y a plusieurs services qui sont en ligne. La NLTA pourrait aussi être en ligne. Sauf qu’introduire une telle mesure pourrait ne pas bénéficier à certains là où il y a la fraude et la corruption. Quand il n’y a pas de transparence, les gens ont des doutes », lance Zaid Ameer. 

Pour sa part, Ahad Cooraban, qui est agent, explique qu’il y a des efforts, mais que ce n’est pas suffisant. « Auparavant, il y avait une trentaine de caisses, aujourd’hui, il n’y en a que six. Il y a un manque de personnel. Le staff a la volonté de travailler, mais le nombre n’est pas suffisant », souligne-t-il. Il espère que les « decision-makers » prendront conscience de la gravité de la situation et que des solutions seront trouvées. 

  • LDMG

 

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