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Air Mauritius : fin de l’époque hedging

Air Mauritius s’est libérée du « hedging » sur son kérosène. Le contrat final liant la compagnie nationale d’aviation à des institutions internationales a expiré la semaine dernière.

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Le hedging est une pratique controversée dans le milieu aéronautique. Elle permet à une compagnie d’aviation de maintenir un tarif fixe sur son kérosène sur une période donnée et cela peu importe les fluctuations du prix du baril sur le marché international. Si le montant du hedging est inférieur au prix du marché, la compagnie aérienne est gagnante. Au cas contraire, elle achètera son kérosène à un prix supérieur à celui du marché.

Et c’est justement ce qui est arrivé à Air Mauritius. La dernière série de contrats sur le hedging avait été signée vers le mois de novembre 2014. Rien que pour l’année 2015-16, avec la baisse du prix du pétrole, cela a coûté plus d’un milliard de roupies à la compagnie. De novembre 2014 à octobre 2016, ces engagements auront coûté environ Rs 1,6 milliard. Depuis la signature de ces contrats, Air Mauritius ne s’est plus livrée à cet exercice.

Cette année-ci, le pourcentage de hedging d’Air Mauritius a été en décroissant. Cela aura un impact positif sur le bilan trimestriel couvrant les mois de juillet à septembre. Le conseil d’administration en prendra connaissance ce jeudi lors de sa réunion.

Durant la même période l’année dernière, le hedging avait coûté environ Rs 332 millions à Air Mauritius. Cela avait eu un impact conséquent sur ses profits. Au lieu d’un profit de Rs 560 millions, elle avait déclaré un chiffre de Rs 228 millions. Vu que l’impact du hedging a fortement décru, que les arrivées touristiques sont en hausse et que le baril de pétrole a accusé une baisse, il est attendu qu’Air Mauritius réédite sa performance financière de l’année dernière, voire qu’elle fasse mieux.

La plus grosse perte liée au hedging était durant la période 2008-09, soit Rs 5,5 milliards. Alors que le baril de pétrole se vendrait à USD 33, Air Mauritius s’était engagée à l’acheter à 144 dollars. Cette mauvaise décision avait failli provoquer le crash de la compagnie et avait coûté à Sanjay Bhuckory son poste de président du conseil d’administration en janvier 2009.

Medha Ramdanee : «Je n’y retournerai pas»

Medha Ramdanee fait taire les rumeurs concernant un retour à Air Mauritius pour y occuper le poste de Company Secretary. Des informations circulent à l’effet que l’épouse de Sanjiv Ramdanee – le beau-frère de Pravind Jugnauth – pourrait remplacer Fooad Nooraully, l’actuel titulaire à ce poste. Cependant, la principale concernée nie. Contactée par Le Défi Quotidien lundi, Medha Ramdanee apporte un démenti formel. « Je ne retournerai pas à Air Mauritius. Je n’en ai aucune intention », déclare-t-elle.

Elle affirme qu’elle n’a « jamais été contactée pour un retour à Air Mauritius ». Et d’ajouter qu’elle a été « très surprise » des spéculations faites à ce sujet. Medha Ramdanee avait été recrutée à Air Mauritius au début des années 2000 comme Assistant Company Secretary après 11 ans au sein de Rogers comme Company Secretary de plusieurs subsidiaires de ce conglomérat. Chez Air Mauritius, elle sera promue Company Secretary après le départ de Gérard Tyack. En 2005, elle quitte la compagnie pour des raisons personnelles.

Depuis la fin de la semaine dernière, des bruits circulent à l’effet que Medha Ramdanee pourrait faire son grand retour à la compagnie nationale d’aviation. Cela, pour prendre une partie des fonctions de Fooad Nooraully, qui exerce comme Executive vice-President Legal, Corporate Communication & Company Secretary. Les rumeurs voulaient que ce poste soit scindé en deux. Fooad Nooraully continuerait alors à occuper les responsabilités d’Executive vice-President et céderait celui de Company Secretary à Medha Ramdenee.

 

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