Il semblerait qu’après Narainduth Seeram, plusieurs autres hauts cadres de la compagnie Pad Co, qui ont travaillé sur le projet de turbines pour la centrale Saint Louis, seront inquiétés par l’Independent Commission against Corruption (Icac).
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En effet, à hier, mercredi 8 décembre, la commission anti-corruption avait procédé à l’arrestation d’un ancien Project Manager, qui était chargé du projet de la centrale thermique Saint-Louis. Une somme de Rs 800 000, qui a été retrouvée sur son compte bancaire, a éveillé les soupçons des limiers.
L’Icac envisage de passer au crible les comptes bancaires de tous ceux qui ont travaillé sur ce projet.
Pour rappel, des paiements excédentaires ont été effectués par la firme danoise, BWSC à Pad Co Limited.
Les enquêteurs soupçonnent que par la suite, l’argent a été transféré vers tous ceux qui étaient impliqués directement ou indirectement à la centrale thermique Saint-Louis.
Pour n'éveiller aucun soupçon, plusieurs prix avaient été gonflés. D’abord concernant ceux des matériaux, ainsi que les frais pour entreprendre les travaux.
Narainduth Seeram était lui, chargé de la préparation de plusieurs documents, dont les Bill of Quantities alors que d’autres hauts cadres de la compagnie avaient eu à s'occuper de plusieurs autres documents.
Après environ deux mois de travail, les limiers de la commission anti-corruption ont repris avec les interrogatoires dans l’affaire Saint-Louis et plusieurs interpellations sont à prévoir.
À ce jour, plus de 10 personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête pour soupçons de corruption, entourant un contrat de Rs 4,3 milliards.
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