
La Financial Crimes Commission (FCC) tente de percer l’opacité entourant les Rs 198 millions décaissées comme Reward Money durant la mandature d’Anil Kumar Dip en tant que commissaire de police.
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L’ancien patron des Casernes centrales, arrêté mercredi dernier dans le cadre de cette enquête, fait face à deux accusations provisoires de "Public Official using office for gratification" .
Les enquêteurs de la FCC s’attèlent à retrouver les bons de paiement originaux liés à ces primes, considérés comme des documents clés. L’enquête a déjà établi qu’Anil Kumar Dip aurait transmis ces documents à l’assistant commissaire de police Dunraz Gungadin, mais ceux-ci demeurent introuvables. Les descentes effectuées au quartier général de la police n’ont rien donné.
Lors de son interrogatoire, l’ancien commissaire de police a soutenu que certains éléments du dossier doivent rester secrets pour des raisons de sécurité. Selon lui, révéler l’identité des informateurs ayant contribué au démantèlement des réseaux de drogue mettrait en danger leur sécurité et celle de leurs proches. Il invoque un "Standing order " de la police qui prévoit une règle d’exception concernant la non-divulgation des identités.
Son interrogatoire se poursuivra cette semaine.
Anil Kumar Dip, qui a passé une quatrième nuit au centre de détention de Moka, doit comparaître à nouveau devant la Cour mardi.

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