- La famille accuse son ex-petit ami d’en être l’auteur
Une collégienne de 17 ans s’est suicidée après que des photos intimes d’elle ont été diffusées sur Telegram. Ses proches accusent son ex-petit ami d’en être l’auteur.
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En pleine période d’examens, une adolescente de 17 ans a mis fin à ses jours par pendaison, samedi 25 octobre 2025, à son domicile. Selon ses proches, la collégienne aurait été profondément bouleversée après la diffusion de ses photos intimes sur la plateforme Telegram. Son ex-petit ami, un étudiant de 20 ans, est soupçonné d’être à l’origine de cette divulgation.
Souriante, studieuse et déterminée à réussir, l’adolescente se préparait activement à ses examens. La publication de ses photos aurait provoqué une détresse morale intense. « Li ti met so bann foto-la lor Telegram », confie un proche, encore sous le choc. Sa mère, la voix brisée, raconte : « Il lui restait quinze jours avant ses examens… cette situation l’avait moralement fatiguée. »
Dimanche 26 octobre, les funérailles de la jeune fille ont eu lieu. Mais une violente altercation impliquant son ex-petit ami, résidant à Terre-Rouge, a éclaté. Ce dernier s’est présenté au poste de police de sa localité mardi 28 octobre à 21 h 45 pour déposer plainte. Dans son récit, il affirme s’être rendu aux obsèques accompagné de sa mère. Sur place, la mère de la défunte l’aurait saisi par le col et poussé contre un mur. Des proches de la jeune femme lui auraient alors asséné plusieurs coups de poing au visage et à la tête.
Deux personnes sont intervenues pour l’extraire des lieux. Blessé, il affirme n’avoir pas consulté de médecin. Le jeune homme dit pouvoir identifier ses assaillants. Selon lui, ces derniers lui ont reproché d’avoir diffusé des photos intimes de son ex-petite amie sur les réseaux sociaux. Une accusation qu’il conteste fermement, affirmant ne détenir aucune image de ce type.
Dans une vidéo publiée sur Facebook mardi, le père de la défunte affirme que sa fille aurait commis l’irréparable après que des photos intimes d’elle auraient été partagées sur les réseaux sociaux. « Mo anvi demann ban otorite ki zot pou fer pou ki enn lot zanfan pa ariv sa », lâche-t-il.
Il se souvient de leur dernière conversation, quelques heures avant le drame : « Mo ti bebe tantot nou pou al fer laniverserr mama… Mo pa ti kone sa ti pou dernie fwa mo tann so
lavwa. » Aujourd’hui, il réclame justice : « Aster mo pe aprann enn garson inn arsel li… nou pa pou les sa koumsa. Mo ena enn sel tifi mwa, monn perdi li, mo reklam lazistis pou li et pou ki zame enn lot pa ariv sa. »
Une enquête est en cours.
Une marche pour dire « plus jamais ça »
La famille de la victime envisage d’organiser une marche pacifique pour sensibiliser la population aux dangers du cyberharcèlement et à ses conséquences dévastatrices. « Nous ne voulons pas qu’un tel drame se reproduise », martèlent-ils.
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