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Accident fatal à Tyack : le chauffeur avait 42 microgrammes d’alcool dans le sang

L’accident est survenu aux alentours de 5 h 30, à hauteur de Tyack, le dimanche 6 décembre. Parveen Hossenbocus laisse derrière elle, quatre enfants.
  • La victime ne portait pas de ceinture de sécurité

La route a fait une nouvelle victime, le dimanche 6 décembre, lorsqu’un automobiliste, en état d’ivresse, a perdu le contrôle de son véhicule alors qu’il participait à une course de rue illégale. Le cadavre de Parveen Hossenbocus, 40 ans, une habitante de Britannia, a été retrouvé dans le véhicule accidenté, au petit matin le dimanche 6 décembre.

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C’est à hauteur de Tyack que l’accident est survenu. Le chauffeur en est sorti sain et sauf. Il avait 42 microgrammes d’alcool dans le sang. Il a été placé en cellule policière, sous une charge provisoire d’homicide involontaire.   

C’est aux alentours de 5 h 30, le dimanche 6 décembre, que le poste de police de Rivière-des-Anguilles, a été alerté qu’un accident de la route s’est produit à Tyack, Rivière-des-Anguilles. Une Mitsubishi blanche à bord de laquelle voyageaient deux personnes a été retrouvée sens dessus dessous en bordure de la route.  À l’arrivée des policiers, la voiture accidentée a été retrouvée les quatre roues en l’air, près d’un arbre. Le Service d’aide médicale d’urgence (SAMU) et les sapeurs-pompiers ont été sollicités. Le docteur du SAMU a constaté le décès de l’un des deux occupants du véhicule. Il s’agit de Parveen Hossenbocus, âgée de 40 ans, habitant Camp-Berthaud, à Britannia. Elle était assise sur le siège passager, à côté du chauffeur, un dénommé,Haidar Gokool, 23 ans. Ils travaillaient pour une maison de jeu, à Rose-Hill. 

Selon nos recoupements, le véhicule venait de La-Flora et roulait en direction de Rivière-des-Anguilles. Alors que le conducteur négociait une courbe à hauteur de Tyack, près du centre communautaire sportif MUGA, il a perdu le contrôle de son volant et a heurté une barrière en métal, avant de se renverser. Parveen Hossenbocus ne portait pas sa ceinture de sécurité au moment de l’accident. Quant au chauffeur, qui en est sorti avec quelques légères égratignures, il avait 42 microgrammes d’alcool dans le sang. C’est ce qu’a révélé l’alcootest pratiqué sur lui par les policiers de Rivière-des-Anguilles. Il a été placé en détention policière. Il répond d’une accusation provisoire d’homicide involontaire. Il comparaîtra devant la justice ce lundi 7 décembre. La Mitsubishi impliquée dans l’accident est une voiture de location. 

L’autopsie de Parveen Hossenbocus a attribué sa mort à une rupture du foie.

Un automobiliste : «On faisait une course pour s’amuser»

Dans la journée du dimanche, un automobiliste s’est présenté au poste de police de Rivière-des-Anguilles pour révéler que l’accident s’est produit lorsque Haidar Gokool et lui-même se livraient à une course de rue illégale pour s’amuser. « On faisait une course de rue pour s’amuser », a-t-il déclaré à la police. Il a enregistré une déposition et sera de nouveau entendu ce lundi 7 décembre.  

Parveen Hossenbocus : « Une femme brave »

Âgée de 40 ans et mère de quatre enfants, dont l’aîné est âgé de 17 ans et la benjamine, de 2 ans, Parveen est décrite comme une femme brave et chic. « Elle était toujours bien vêtue et profitait pleinement de la vie. C’était une femme coquette qui durant son temps libre emmenait ses enfants déjeuner au restaurant. Elle avait le palais fin », confie un proche. Parveen n’avait pas seulement ses quatre enfants sous sa responsabilité, mais aussi sa vieille mère qui est veuve. La jeune femme était établie en Angleterre, il y a quelques années. Il y a quatre ans, son père est tombé gravement malade. « C’est alors qu’elle est rentrée à Maurice définitivement. Quelques mois après, son père est décédé. Elle avait un grand frère qui avait un handicap. Il est décédé à l’âge de 18 ans. Cela remonte à très longtemps. » raconte un de ses  proches. 

Un de ses cousins soutient qu’il a été la dernière personne à rencontrer Parveen, avant l’accident. « Vers 20 heures, le samedi 5 décembre, Parveen est venue me voir à mon échoppe de grillade, à Mahébourg. Ensuite, elle s’est rendue chez moi, pour rencontrer ma femme. Elles ont discuté un peu avant qu’elle ne prenne la route pour son travail, vers 21 heures, après un appel téléphonique. C’est vers 6 heures, dimanche qu’une de mes cousines m’a annoncé la mauvaise nouvelle », raconte-t-il. 

Les funérailles de Parveen Hossenbocus ont eu lieu le dimanche 6 décembre, à 15 heures.

 

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