Abus dans les cliniques privées : vers la création d’un réseau de patients «abusés» 

Suite à l’annonce faite sur le defimedia.info le vendredi 28 octobre, les patients se sentant concernés par le sujet veulent unir leur force pour lutter contre les abus dans les cliniques privées. La femme derrière ce projet, Hassania, souhaite parler au nom des patients abusés d’une même voix. 

« Je croyais que j’étais la seule à me plaindre. Je n’avais pas réalisé qu’il y avait autant de victimes de ces abus. Mais seul, on ne peut faire la différence alors qu’en nous réunissant, on pourra créer une force et demander des explications. Mais surtout, pousser ces cliniques à arrêter ces pratiques qui sont au détriment du patient. En regroupant les cas, on aura plus d’impact. On a trop souffert », fait-elle ressortir.

Ceux qui veulent intégrer ce réseau et avoir plus de renseignements peuvent laisser leurs coordonnées au standard du Défi Media Group à Port-Louis en appelant sur le 203 4800 et le lien sera fait avec le porte-parole du réseau. « Depuis que j’ai commencé à parler de ce problème ouvertement, j’ai pu réunir sept personnes qui ont subi presque les mêmes abus avec des factures mirobolantes. On vous impose des médecins dont certains ne sont pas concernés par votre problème de santé et on vous fait faire toutes sortes de tests pour gonfler la facture. Il faut que ça s’arrête. Si cela ne gêne pas ceux qui ont une assurance santé, tel n’est pas le cas pour ceux qui doivent débourser de leurs poches », s’exclame-t-elle.

Les internautes réagissent (defimedia.info) 

Pritbeeraj Bheem Singh : « Il faut réinventer les services de santé publics. Ils ont toutes les facilités, les ressources humaines et offrent les services 24 / 24 » 

Magda Edouard : « 1 loperasion simp 1 zour reste ou bizin ena 70 a 100 mil roupi » 

Vicky Coundial Naidoo : « Depuis le temps qu’on parle de cela, rien n'a été fait. Ils se permettent de faire ce qu’ils ont envie. De toute façon, il n’y a aucun contrôle » 

Vada Ajay : « Kan mo ti p dormi specialist ti pase li avoy enn bil Rs 30 000. Monn refize paye ».