
Roshi Bhadain, leader du Reform Party, s’est adressé à la population pendant plus d’une demi-heure lors d’une e-meeting diffusée en direct sur la page Facebook du parti, en fin d’après-midi ce 1er mai.
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Il a vivement critiqué le gouvernement pour ses promesses non tenues comme la baisse du prix de l’essence, la baisse du tarif de l’électricité, l’abolition de la redevance de Rs 150 à la MBC, le transport gratuit, l’internet gratuit, ou encore la double pension.
« Quand ils vous disent que la caisse est vide et qu’il faut serrer la ceinture, il faut comprendre le message derrière : li pe dir ou al ranpli la kess-la pou li », s’est insurgé Roshi Bhadain. Il a ajouté que « la caisse vide » est un argument récurrent utilisé par les gouvernements successifs.
Roshi Bhadain a souligné que la classe ouvrière contribue à l’avancement du pays. « Pa blie, fode travayer travay li met kass dan la kess, gouvernman lerla kapav donn ou kitsoz. Tout ce que vous recevez, c’est grâce au dur labeur des Mauriciens », a-t-il fait remarquer.
Il a aussi exprimé son incompréhension face aux propos de Paul Bérenger, Premier ministre adjoint et leader du MMM, qui l’aurait qualifié de « vermine » et de « dangereux » lors du meeting de l’Alliance du Changement. Il a affirmé que la clause 32 du Public Enquiries Bill est un « acte de dictature », car si ce projet de loi est adopté, il risque de mettre un terme à toutes les commissions d’enquête actuellement en cours.
Il a également insisté sur l’importance d’un contre-pouvoir à l’approche des élections municipales du 4 mai. D’ailleurs, les 81 candidats du Reform Party étaient présents lors de l’e-meeting.
« S’il n’y a pas d’opposition dans un système, cela devient un système totalitaire. Pour le bon fonctionnement de la démocratie, il faut le pouvoir et l’opposition. Un contre-pouvoir permet de faire entendre votre voix », a souligné Roshi Bhadain. Il a précisé que dans un système totalitaire, il n’y a ni transparence ni redevabilité.
Cela l’a amené à lancer : « donn Reform so sans ». Pour Roshi Bhadain, le MSM et le PMSD n’ont pas eu le courage de présenter des candidats aux élections municipales.
« Telman zot onte seki zot fer sa popilasion-la, zot sove, zot ale. Ena zis nou. Nous sommes la dernière ligne de défense », a-t-il conclu.

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