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Zeenat Jeetoo se bat désormais pour sa fille de trois mois

Le couple anéanti après le décès de leur première fille est prêt à se donner corps et âme pour que leur benjamine retrouve sa santé.

La vie n’a pas fait de cadeau à Zeenat Jeetoo. Après avoir perdu sa fille d’un mois et demi, l’année dernière, elle est confrontée à la maladie de sa deuxième fille. Âgée de 3 mois, celle-ci souffre d’une maladie neurologique congénitale sévère comme sa sœur aînée. La mère est déterminée à se battre pour sa fille.

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Âgée de 30 ans, Zeenat Jeetoo chérit le rêve de devenir mère depuis plusieurs années. Elle a beaucoup prié pour la venue au monde d’un bout de chou qui allait égayer sa vie ainsi que celle de son époux Yaasir Ameerkhan. 

« J’ai suivi des traitements pour devenir mère depuis des années, mais sans succès. Le médecin m’a même dit que je ne pourrais jamais devenir maman. Je n’ai pas jeté les armes. J’ai continué à garder espoir », raconte cette habitante de Vallée-des-Prêtres. 

C’est finalement au bout de neuf ans de mariage qu’un miracle s’est produit. Elle est finalement tombée enceinte. La jeune femme et son époux sont aux anges. Sa grossesse se déroule sans complications et elle accouche par voie basse d’une petite fille : Ayanah. 

« J’avais accouché à l’hôpital et tout s’était bien passé. Je suis rentrée chez moi. Et tout a commencé à aller mal. Notre fille faisait de fortes fièvres. Elle ne pouvait pas tolérer le lait et vomissait à chaque fois qu’elle en buvait, relate-t-elle. 

Le calvaire du couple ne fait que commencer. Ayanah est mise en observation à l’hôpital et on lui prodigue des soins. Les médecins autorisent la mère à ramener le nourrisson à la maison. Mais le bébé ne se porte pas bien et il doit de nouveau être mis en observation. 

« Depuis elle est restée à l’hôpital. Les médecins pensaient que c’était un problème génétique et ont fait des tests approfondis. Ils ont été réalisés à l’étranger. Toutefois avant même qu’on ait eu les résultats, Ayanah nous a quittés. Elle avait 50 jours », raconte-t-elle. Elle a fait une dépression après la perte de son enfant. 

Toutefois trois mois après le décès d’Ayanah, elle a appris qu’elle attendait un enfant. Une lueur d’espoir se dessine pour cette mère meurtrie. La grossesse se passe bien et cette fois, le couple opte pour un accouchement dans une clinique privée. C’est le 25 mars qu’Ayesha a pointé le bout de son nez au grand bonheur de ses parents. 

« Elle se portait bien. Elle a fait son premier vaccin. Ensuite elle a commencé à être malade. À deux mois et demi, elle a fait une bronchite et a dû être mise en observation. Elle a passé trois jours en clinique avant de rentrer chez elle. C’est à partir de ce moment qu’elle a commencé à faire de fortes fièvres », avance sa mère. Celle-ci a déjà vécu une telle situation et elle s’est inquiétée parce qu’elle a perdu son premier enfant. 
Ayesha a passé des tests et les médecins ont conclu qu’elle souffre d’une maladie neurologique congénitale sévère. Elle a été autorisée à rentrer chez elle, mais a dû être transportée d’urgence à la clinique quelques jours après. « Ayesha suffoquait et elle est devenue bleue à deux reprises. On l’a transporté à la clinique à une heure du matin. Depuis elle est en observation », poursuit sa mère. 

Âgée de 3 mois, Ayesha doit se rendre à l’étranger pour un diagnostic plus poussé sur son état de santé. « Les médecins ont fait le parallèle avec le cas de sa sœur Ayanah. On nous a expliqué que son cas est cependant moins sévère que celui de sa sœur aînée. Notre bébé est aux soins intensifs. Notre compte bancaire s’épuise, mais nous sommes disposés à nous battre pour la santé de notre enfant. Nous ne pouvons pas la perdre comme notre première fille. »

La jeune femme lance un appel à solidarité pour pouvoir emmener sa fille à l’étranger pour les tests. Elle est à la tête d’un petit business nouvellement lancé avec son époux. « Normalement, j’aide les personnes en détresse. Je n’aurais pas pensé qu’un jour je serais aussi dans cette situation. À La Réunion, cela va nous coûter 30 000 euros. En Inde rien que pour le traitement on aura besoin de 2 000 dollars sans compter les billets d’avion, l’hébergement, etc. La famille nous aide. Mais il nous faut plus d’un million de roupies. La souffrance de notre fille nous arrache le cœur. Aidez-nous. Elle est notre tout », lance notre interlocutrice.

Ceux qui souhaitent aider la petite Ayesha peuvent le faire en contribuant sur le compte de sa maman, Zeenat Jeetoo, MCB 000440892953 ou encore sur le https://www.crowdfund.mu/medical-1545.html

 

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