Le collectif AKNL (Arett kokin nou laplaz) réitère sa demande au ministre de l'Environnement pour qu'il agisse en accord avec un rapport d'enquête d'un des départements du Programme des Nations Unies pour le développement.
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Publié en octobre dernier, ce document fait état de manque de données et de faiblesses institutionnelles par rapport à la cartographie des zones marécageuses et celles à risques à Maurice.
Yan Hookoomsing, le représentant d’AKNP demande au ministre de l'Environnement de lancer un signal fort et de s'engager dans la mise en application des recommandations mentionnées dans le rapport de l'UNDP.
Le porte-parole du collectif dit noter que le gouvernement continue d'octroyer des permis EIA (Environmental Impact Assessment).
« Arett fer semblan portez lenvironment, protez nou lacote, mette ene vrai comitment ladans », a déclaré Yan Hookoomsing espérant que le ministre prenne des actions.
Il explique qu'il n'est plus possible avec le changement climatique de continuer de détruire les « wetlands » et « sand dunes » pour des non-sens économiques.
L'United Nations Development Program (UNDP) devra bientôt évaluer si l'argent déboursé pour aider Maurice dans ces projets environnementaux a été judicieusement utilisé.
Selon le porte-parole du Collectif, Yan Hookoomsing, c'est une occasion pour le ministre de tutelle et pour le gouvernement de rectifier le tir.
Une correspondance en ce sens a d'ailleurs été envoyée au ministre Kavi Ramano.
Mise à jour : Dans une déclaration à Radio Plus, le directeur de l’environnement par intérim, Shiv Seewoobaduth, souligne qu’il estime que le ministère a déjà pris les actions pour remédier à la situation. Si dans l’ensemble, il est satisfait des retombées de ce rapport il estime que les projets en cours sont des moyens de régler les problèmes soulevés dans ce document de L’UNDP.
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