Que ce soit au niveau de l’Entente de l’espoir comme du Parti Travailliste, l’on répond par la positive à l’intention exprimée par Sherry Singh, mercredi, de rencontrer les leaders de l’opposition.
À sa résidence, à la réception de sa convocation pour se rendre à la CCID, Sherry Singh avait déclaré aux journalistes présents que « s’il faut que je descende dans l’arène politique, je le ferais. D’ailleurs, je compte rencontrer les leaders de l’opposition très bientôt ».
« Je suis à sa disposition. Je serai très content de le rencontrer à n’importe quel moment pour approfondir ce qu’il a évoqué dans ses interviews. C’est très technique et je voudrais approfondir certaines choses », a indiqué Xavier-Luc Duval, leader de l’opposition. Est-ce que les autres leaders de l’entente partagent cet avis ? « On a parlé de ce sujet et je ne pense pas qu’il y ait de problème à le rencontrer », a-t-il ajouté.
Au niveau du Parti Travailliste, son président, Patrick Assirvaden, affirme que « définitivement, il faudra le rencontrer ». Et si rencontre il y a, ce sera « avec le leader Navin Ramgoolam ». Il avance qu’il s’agit d’en « savoir davantage sur ce qu’il a révélé et des preuves qu’il parait détenir. Pour le moment, nous n’avons pas encore établi de véritable contact avec lui ».
Au sein du Parti Travailliste, il y a un courant qui ne considère pas Sherry Singh comme un simple pion. Certaines personnes sont d’avis que l’homme a des « ambitions fortes, voire même de vouloir être candidat au poste de Premier ministre ».
«Au niveau de l’espoir on souhaite le rencontrer car les accusations sont d’une extrême gravité. Il nous faut savoir davantage. Une rencontre serait donc une bonne chose», affirme Nando Bodha, leader du Rassemblement Mauricien.
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