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Violences domestiques et enfants en difficulté

« L’encadrement qui est donné dans ces abris pour enfants est un échec total », selon Mélanie Valère-Ciceron et Anoushka Virasawmy.
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Malgré des avancées dans la prise en charge des victimes de violences domestiques, l’accompagnement des enfants en difficulté reste lacunaire. ONG et experts dénoncent l’échec des structures existantes et plaident pour une approche plus holistique et préventive.

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Mélanie Valère-Cicéron.

«Il y a effectivement des améliorations qui ont été faites par rapport à comment est-ce qu’on vient en aide aux femmes victimes de violences domestiques et aussi aux enfants qui sont hors de contrôle », dit Mélanie Valère-Cicéron, présidente de l’ONG Passerelle. Cependant, elle ajoute que l’assistance aux enfants qualifiés de « hors de contrôle » demeure quasi inexistante. « Les autorités, tout comme les parents et la société en général, semblent dépassées par la situation de ces enfants et n’arrivent pas à trouver des solutions », observe-t-elle.

Dans les deux cas – violences domestiques et enfants en difficulté – Mélanie Valère-Cicéron déplore le manque d’une approche holistique. Elle souligne « l’absence de consultation et de travail collaboratif » sur ces deux problématiques : « Si le ministère de l’Égalité des genres s’attend à pouvoir résoudre seul le problème de la violence domestique et s’attend à pouvoir aider les enfants en conflit uniquement à travers les lois, cela ne va pas fonctionner et cela n’a jamais été le cas. »

Bien qu’un comité interministériel ait existé auparavant, Mélanie Valère-Cicéron note qu’il n’a pas donné de résultats probants. Elle reconnaît toutefois une évolution positive : « Ce qui change, c’est cette ouverture vers les ONG, qui sont des acteurs de terrain. Il y a une écoute plus attentive à leur égard, même si nous attendons encore des mesures concrètes, notamment à travers la présentation du prochain budget », dit-elle.

L’échec des abris pour enfants

La présidente de l’ONG Passerelle insiste particulièrement sur l’importance d’une approche holistique car, selon ses observations, la majorité des femmes qui se sont tournées vers son organisation ont habité dans des abris pour enfants. « Nous considérons que l’encadrement qui est donné dans ces abris pour enfants est un échec total en dépit de toutes les ressources conscientisées par le ministère de l’Égalité des genres », explique-t-elle.

Elle est convaincue qu’il faut aller à la racine du problème et trouver d’autres façons d’encadrer ces enfants. Pour elle, si l’on ne parvient pas à bien encadrer et aider les enfants, le cercle vicieux va continuer avec des adultes qui seront détruits. « Nous voyons que les abris pour enfants sont remplis et qu’il y a une demande continuelle pour y avoir accès, et que ces demandes sont aussi bien pour les abris tant pour les enfants que pour les adultes », observe-t-elle.

La responsable de l’ONG Passerelle souligne qu’il s’agit dans la majorité des cas d’enfants qui sont passés par d’autres abris ou encore le Rehabilitation Youth Centre (RYC) ou le Correctional Youth Centre (CYC), et qui se retrouvent par la suite dans les abris pour adultes.

Elle s’interroge : « Quel est le plan de vie qui est offert à ces enfants ? Il y a des enfants qui habitent dans les abris pendant huit, 10 ans ou toute leur vie et, arrivés à 18 ans, ils se retrouvent à la rue et c’est alors qu’on tente de les retourner dans leur famille biologique ». Pour elle, cela ne peut fonctionner ainsi. « Il faut vraiment pouvoir construire des adultes de demain et travailler avec ces enfants et les encadrer et leur offrir non un psychologue qui viendrait seulement une fois de temps en temps, mais s’assurer qu’ils aient une éducation de qualité afin qu’ils puissent avoir un travail, poursuivre leurs études tertiaires », insiste-t-elle.

Enfants « hors de contrôle »

Concernant les enfants qualifiés de « beyond control », Mélanie Valère-Cicéron indique que l’ONG Dis-Moi prépare actuellement un projet sur cette problématique. Elle souligne toutefois que, du côté des Probation Officers, cette question est souvent considérée comme ne relevant pas de leur champ d’action. « Il faudrait que les autorités et toutes les parties prenantes s’assoient ensemble pour non seulement trouver des solutions, mais aussi formuler des propositions concrètes, avec un véritable suivi par la suite », soutient-elle.

Mélanie Valère-Cicéron fait remarquer que les autorités envisagent d’augmenter le nombre de centres, d’agents de police et autres ressources. Toutefois, elle estime que « tant que les jeunes ne sont pas accompagnés sur le plan académique à l’école, et qu’on ne leur enseigne pas aussi à gérer leurs émotions, le problème continuera de se poser ».

« La violence domestique, c’est souvent l’incapacité à gérer ses émotions, jusqu’à ce qu’elles finissent par exploser », explique-t-elle. « Si l’on apprend aux enfants à mieux canaliser leurs émotions, à maîtriser leur agressivité, à s’exprimer, à dialoguer, à se protéger et à réagir de manière saine lorsqu’ils sont en colère, peut-être pourrons-nous prévenir davantage de problèmes à l’avenir. »

Formation et expertise

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Anoushka Virasawmy.

Pour Mélanie Vigier de Latour-Bérenger, psychosociologue, superviseure certifiée de psychologues, counsellors et thérapeutes, et facilitatrice certifiée de Discipline Positive pour les Parents, « annoncer des mesures pour revoir le système est très important et montre un intérêt dans la prise en charge et en soins des enfants ». Elle ajoute : « Nous espérons, au sein de la société civile, que des consultations seront menées, et les recommandations et expertises seront vraiment prises en compte. »

Au vu de ce qui est observé sur le terrain, elle insiste sur l’urgence de renforcer la formation des personnes qui travaillent, s’occupent et interrogent les enfants, y compris les personnes qui travaillent au sein de la Brigade pour la protection de la famille.

La psychosociologue cite Anne Devreese, présidente du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE) et sous-directrice Prévention Protection de l’Enfance à Paris, qui a déclaré en mars 2025 : « La très grande majorité des enfants en conflit avec la loi ont vécu des expériences traumatiques précoces. » 

Anne Devreese soutient que toutes les recherches en histoire, psychologie et sociologie témoignent de l’inefficacité des approches strictement punitives envers les enfants en conflit avec la loi. Elle estime qu’il importe d’investir dans « un chemin plus complexe, bien plus exigeant, celui de la protection des enfants, de la protection de leurs liens affectifs et sociaux […] avec responsabilité », car « les enfants sont les premières victimes de la délinquance et des réseaux criminels ».

Formation et expertise

Mélanie Vigier de Latour-Bérenger, psychosociologue, superviseure certifiée de psychologues, counsellors et thérapeutes, ainsi que facilitatrice certifiée de Discipline Positive pour les Parents, considère qu’« annoncer des mesures pour revoir le système est très important et montre un intérêt dans la prise en charge et en soins des enfants ». Elle ajoute : « Nous espérons, au sein de la société civile, que des consultations seront menées, et que les recommandations et expertises seront vraiment prises en compte ».

Au vu de ce qui est observé sur le terrain, elle insiste sur l’urgence de renforcer la formation des personnes qui travaillent, s’occupent et interrogent les enfants, y compris les personnes qui travaillent au sein de la Brigade de la Protection de la Famille.

La psychosociologue cite Anne Devreese, présidente du Conseil National de la Protection de l’Enfance (CNPE) et sous-directrice Prévention Protection de l’Enfance à Paris, qui a déclaré en mars 2025 : « La très grande majorité des enfants en conflit avec la loi ont vécu des expériences traumatiques précoces ». Anne Devreese soutient que toutes les recherches en histoire, psychologie et sociologie témoignent de l’inefficacité des approches strictement punitives envers les enfants en conflit avec la loi. Elle estime qu’il importe d’investir dans « un chemin plus complexe, bien plus exigeant, celui de la protection des enfants, de la protection de leurs liens affectifs et sociaux […] avec responsabilité », car « les enfants sont les premières victimes de la délinquance et des réseaux criminels ».

L’importance de l’accompagnement

Mélanie Vigier de Latour-Bérenger est d’avis qu’il est essentiel d’investir dans l’accompagnement des parents et des « Responsible parties » dès la grossesse. « La société civile et les experts le demandent depuis de nombreuses années à Maurice », souligne-t-elle.

Elle considère que renforcer les liens avec les enfants est fondamental et augmente la possibilité d’un attachement sécure. Or, elle fait remarquer qu’un point commun très éclairant des recherches sur les addictions, la pédocriminalité, les auteurs de violence domestique, de maltraitance infantile, etc., est justement un attachement insécure. « C’est donc dans la qualité de l’attachement qu’il faut investir pour une prévention de qualité », insiste-t-elle.

Pour un attachement sécure, la psychosociologue évoque les 4S comme les énonce Dan Siegel : Seen : Les enfants ont besoin d’être vus, regardés avec attention et avec empathie, afin de tenter de décoder ce qui se cache derrière leur comportement ; Safe : assurer leur sécurité et les protéger ; Soothed : être apaisé, les aider à faire face à des émotions ou situations difficiles en leur parlant et leur expliquant ce qui se passe, en les tenant dans les bras, en ne les laissant pas pleurer, etc. Ces trois S mènent vers le quatrième S qui est le fait de se sentir Secure, et permettent de développer un sentiment interne de bien-être, de confiance et d’estime de soi, un développement harmonieux.

Mélanie Vigier de Latour-Bérenger fait remarquer qu’en France, un précieux programme efficace, « Les 1000 premiers jours de l’enfant - Là où tout commence », permet cet accompagnement de l’entourage de l’enfant, notamment des parents, pendant les 1000 premiers jours, dès la grossesse. Des contacts ont déjà été établis par des membres de la société civile en décembre 2024, avec des expertes en France, pour que cela soit mis en place dans la République, dit-elle.

« Il y a environ 12 000 naissances chaque année et environ 300 000 enfants, investir dans l’attachement sécure des enfants est possible. Nous attendons la mise en place de ces propositions dans ce nouveau système », conclut-elle.

Nécessité d’un système de gestion des données

Anoushka Virasawmy, directrice de Gender Links, fait ressortir qu’elle avait adressé une lettre au Premier ministre Navin Ramgoolam ainsi qu’à la ministre de l’Égalité des genres, Arianne Navarre-Marie, pour tirer la sonnette d’alarme et faire savoir qu’il y a un gros problème autour du Gender-Based Violence (GBV), mais aussi au niveau de la prévention, de la protection ainsi que du « data management » à Maurice. 
Elle constate une hausse du GBV et estime qu’il faut avoir davantage de prévention, de protection et qu’il faut revoir toutes les données autour du « governance mechanism ». Anoushka Virasawmy est d’avis que les données ne sont pas recueillies et compilées comme il faut. « Si on n’a pas de données fiables et un ‘legal framework’ qui marche et qui a fait ses preuves, il sera difficile de savoir quelles sont les problématiques qui existent », dit-elle.

La directrice de Gender Link fait remarquer qu’en ce qui concerne la violence domestique, il faut pouvoir vraiment apporter des données qui sont importantes et détaillées afin de déterminer le type de violences qui existent. Anoushka Virasawmy dit avoir aussi fait état des « priority areas » où il faut établir un « centralised standardised GBV data management system » qui n’existe pas actuellement. Ce système est important pour que les données recueillies soient des informations qui ont été collectées de partout et pas uniquement auprès du ministère, de la police ou d’autres instances. « Les données peuvent aussi être recueillies auprès des ONG », précise-t-elle.

Cadre juridique adapté

Un « legal framework » est aussi important, selon Anoushka Virasawmy, ce qui permettrait une protection des survivants mais aussi de comprendre les manquements qui existent, ainsi que l’accès à la justice et la protection dans le travail. « Le GBV n’arrive pas uniquement aux femmes mais aussi aux hommes, aux autres et à tout le monde sans aucune distinction », souligne-t-elle. Cela l’a conduite à proposer un Gender Equality Bill inclusif. Pour elle, aussi longtemps qu’il n’y aura pas ces garde-fous dans le système, il y aura des failles, alors qu’il s’agit de les identifier et de les corriger afin qu’il y ait une amélioration.

Dans sa lettre au Premier ministre, Anoushka Virasawmy a parlé du Framework qu’il faudrait mettre en place. Pour cela, il faudrait mettre en place des structures de formation pour les Law enforcement, les health care professionals, les social workers, ceux qui s’occupent des enfants, entre autres.

Elle est aussi d’avis que le terme « child beyond control » est péjoratif, car un enfant ne devient pas hors de contrôle de lui-même, mais répète ce dont il est témoin au sein de sa famille. « Un enfant est un innocent qui a appris à partir de ce qu’il a vu devant lui », souligne-t-elle. Elle plaide également pour des formations appropriées pour adresser les divers problèmes qui existent.

Utiliser les ressources 

Parlant des infrastructures d’ICT qu’il y a à Maurice, Anoushka Virasawmy ajoute que le Mauritius Research and Innovation Council (MRIC) dispose déjà d’un observatoire sur les GBV et que ces données peuvent être utilisées car ses membres comprennent la problématique. Ce qui fait qu’il n’est pas nécessaire de confier cela à une autre instance pour recueillir ces informations.

Anoushka Virasawmy dit avoir également demandé, dans sa lettre au Premier ministre, que le pays ratifie le SADC Protocol on Gender and development, car Maurice est le pays faisant partie de cette instance qui ne l’a pas encore fait, affirme-t-elle. Cela permettrait au pays d’apprendre ce qui se fait dans la région et d’améliorer ce qui est fait à Maurice.

Repenser le placement des jeunes

Comme Mélanie Valère-Cicéron, Anoushka Virasawmy est d’avis que le placement des enfants dans les abris ne fonctionne pas s’ils ne reçoivent pas un encadrement convenable. Et c’est en dépit des bonnes intentions de ces structures. « Ce n’est pas à cause d’une mauvaise gestion, mais on ne peut financer des abris sans faire un suivi du travail qui est effectué. Les enfants qui sont confiés aux abris sont issus de familles en difficultés et ils ont besoin d’un encadrement adéquat pour se reconstruire et pour leur bien-être psychologique », souligne-t-elle.

Bien qu’elle accueille favorablement la mesure d’accorder Rs 20 000 aux jeunes à leurs 18 ans, elle considère que ce n’est pas une mesure bien ficelée et que plusieurs aspects n’ont pas été pris en considération. Selon elle, cet argent a servi de prétexte pour certains parents qui avaient abandonné leurs enfants de réclamer à nouveau leur garde. Or, ces jeunes se retrouvent de nouveau à la rue un mois après, car leurs parents les ont de nouveau rejetés et ils doivent retourner à l’abri dans lequel ils avaient été placés. « Il faut revoir cette mesure. On ne peut donner de l’argent à un jeune de 18 ans sans aucune structure. » Elle ajoute que donner, c’est bien, mais le faire aveuglément est néfaste. « Nous sommes en train de créer un système d’assistés au lieu de développer une culture d’épargne. »

Approche globale et collaborative

Concernant le soutien aux victimes et aux enfants « beyond control », Anoushka Virasawmy fait remarquer que son abri a accueilli des enfants en provenance du CYC et RYC où c’est la loi du « survival of the fittest » qui prévaut. Selon elle, il faut changer la façon dont les enfants réfléchissent, bien qu’elle reconnaisse qu’il est difficile d’avoir un psychologue dans chaque famille, dans chaque école ou encore un policier pour veiller au respect de chaque « protection order ». Pour elle, il faut sensibiliser et éduquer les personnes par rapport à leur situation.

Anoushka Virasawmy salue la démarche du Premier ministre et des instances concernées pour améliorer le système en place concernant le suivi des enfants en rupture de contrôle et les cas de violence domestique. Car le pays fait face à un énorme problème. Elle plaide pour une évaluation de la situation dans les prisons. 

Son organisation a pu recueillir auprès des hauts gradés des prisons que la plupart des détenus ont fait l’expérience de la Gender-based violence (GBV), que ce soit dans les prisons des hommes ou la prison des femmes. « Si nous ne revoyons pas le système et les failles, les données seront faussées », dit-elle.

Pour mieux appréhender la situation, il faut revoir la problématique pour trouver les solutions, font comprendre nos interlocutrices. Anoushka Virasawmy plaide pour une table ronde avec toutes les parties prenantes et la société civile. « J’ai peur pour mon pays quand je vois la recrudescence de la drogue et de la violence et comment les deux phénomènes sont liés », confie-t-elle. Elle souligne que les résultats seront obtenus à travers les personnes qui ont véritablement la volonté de changer les choses et pas avec celles qui font semblant.

Scepticisme 

Edley Maurer, de l’ONG Safire, s’interroge sur l’orientation que les autorités souhaitent donner à la prise en charge et à l’encadrement des jeunes. Il faut les aider à se réintégrer et à s’adapter de nouveau à la société. « Je ne sais pas où cela va mener, de placer cette responsabilité entre les mains de la police ou de la brigade pour la protection de la famille », dit-il.

Il fait remarquer que la ministre de l’Égalité des genres est consciente qu’il aurait dû y avoir des éducateurs de rue pour effectuer un travail en amont dans les quartiers. Cet exercice permet de détecter les enfants qui présentent des comportements antisociaux. Ce travail vise à les aider à modifier leur comportement et à éviter qu’ils ne se retrouvent dans des situations inappropriées.

Un accompagnement doit également être mis en place avec les familles pour s’assurer que les jeunes puissent s’adapter. Selon lui, une approche davantage répressive ou le fait de confier cette problématique à la police ne constitue probablement pas une réponse appropriée aux défis sociaux et aux mesures d’accompagnement nécessaires.

Renforcement de la brigade pour la protection de la famille

À une question concernant la brigade pour la protection de la famille – Child Abuse & Juvenile Delinquency – Efficiency & System Review, le Premier ministre, Navin Ramgoolam, a répondu qu’il envisage de renforcer la brigade en lui accordant des ressources supplémentaires. C’est pour qu’elle réponde à la demande croissante pour ses services. C’était lors des travaux de l’Assemblée nationale le 25 mars.

Le Premier ministre a aussi dit que les Neighbour Officers affectés aux postes de police seront encouragés à assumer le rôle d’agents de liaison familiale. Ils pourront ainsi établir des profils, identifier les enfants présentant des comportements déviants et les orienter vers les organismes compétents pour un suivi et un accompagnement appropriés.

Il a poursuivi que le public sera invité, lors des campagnes de sensibilisation, à signaler à la police leurs soupçons concernant la  maltraitance infantile ainsi que les enfants présentant des comportements antisociaux, afin que des mesures correctives soient prises.

Face à l’augmentation des plaintes par rapport au suivi des enfants en rupture de contrôle et aux cas de violence domestique, l’ensemble du système est en cours de révision, a annoncé le Premier ministre.

Réforme des services à l’enfance : une étude en cours

Le ministère de l’Égalité des genres a pris les mesures nécessaires pour revoir les procédures actuelles de la Child Development Unit (CDU). Un contrat de services de conseil pour une « réforme des services à l’enfance » a été attribué à l’université de technologie de Maurice en décembre 2024. C’est pour qu’une réforme globale des services à l’enfance soit entreprise.

L’objectif du service de conseil est d’analyser la structure, les politiques, les procédures et les pratiques actuelles au sein de la CDU. Il identifiera les lacunes et mettra en place des actions correctives. Un rapport final, accompagné de recommandations, devrait être soumis d’ici à la fin de juillet 2025.

 

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