Vidéo virale montrant une femme ligotée et menacée dans un véhicule : le couple Doorjun reste en détention

Accusés provisoirement de séquestration, Krishna Doorjun, 33 ans, et son épouse Faranaz Doorjun, également âgée de 33 ans, restent en détention policière.

Lors de leur comparution devant la magistrate Ameerah Dhunnoo, siégeant à la Week-End Court ce dimanche, la police a objecté à leur remise en liberté. Le couple comparaîtra demain en Cour de Rose-Hill.

Krishna Doorjun et son épouse ont été arrêtés samedi à la suite de la diffusion d’une vidéo. On y voit Krishna Doorjun en train de menacer une femme dans un van, au milieu d’un champ de canne à sucre. La voix de Faranaz, son épouse, est audible en arrière-plan. Le couple reproche au mari de la victime, ligotée dans le van, d’avoir commis une escroquerie impliquant une somme d’argent considérable.

Krishna Doorjun et son épouse auraient cherché à savoir où se trouvait le mari de cette femme. Ils l’auraient séquestrée dans un van tout en la menaçant pour qu’elle leur indique où se trouvait son mari.

La vidéo date de plus d’un an, mais sa rediffusion a permis de relancer l’enquête.

Par ailleurs, le ministère de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille a, dans un communiqué publié samedi 24 mai, fermement condamné ces actes de violence et appelé au respect de l’État de droit. La ministre de tutelle, Arianne Navarre-Marie, s’est dite « profondément consternée » par la diffusion de cette vidéo.

« Je suis profondément consternée par les images de violence physique et psychologique subie par cette femme. Il est impératif de comprendre que, quelles que soient les accusations de fraude portées contre elle et son époux — des faits pour lesquels ils ont déjà été poursuivis en justice — rien ne justifie une telle violence. Mon ministère dénonce avec la plus grande fermeté toute forme de violence faite aux femmes et à tout individu. Nous avons été informés que cette vidéo circule actuellement, mais il est crucial de rappeler qu’elle date d’environ un an. Les autorités compétentes, à savoir la police, ont déjà mené leur enquête, et la femme ainsi que son époux ont fait l’objet de poursuites pour fraude », a déclaré Arianne Navarre-Marie dans un communiqué samedi.