Un retraité retrouvé en sang dans sa maison : soupçonnant une agression, la famille demande d’approfondir l’enquête

Que s’est-il vraiment passé à Batimarais le 14 avril ? Jean Franco Allagapen, 60 ans, a été retrouvé le visage ensanglanté dans sa maison par son fils. Depuis, la victime garde le silence. La police, elle, tente de faire la lumière sur cette mystérieuse affaire.

Ce jour-là, en début de soirée, en rentrant chez lui, le fils du sexagénaire découvre son père allongé sur son lit, le visage couvert de sang. Choqué, il le conduit sans attendre à l’hôpital de Souillac. Sur place, un simple pansement est appliqué avant que Jean Franco Allagapen ne soit autorisé à rentrer chez lui. Mais à son retour, il semble encore très affaibli.

Sa fille Géraldine, boule-versée, ne cache pas son inquiétude. « Je suis allée le voir peu après. Il avait toujours du sang sur le visage. C’est là qu’on a décidé de le transférer à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. Il a été immédiatement admis. Il y a passé 11 jours avant de retourner à la maison », confie-t-elle.

Depuis son hospitalisation, Jean Franco Allagapen est décrit comme profondément marqué par ce qu’il a vécu. Mais il ne dit rien. Géraldine, elle, n’a aucun doute : son père a été agressé. D’après elle, il s’était rendu à Rivière-des-Anguilles dans la matinée pour retirer Rs 1 500. Par la suite, il aurait partagé quelques verres avec des amis dans l’après-midi. Ce n’est que plus tard que son fils l’a retrouvé dans cet état alarmant.

Les jours passent, mais le mystère reste entier. Jean Franco Allagapen ne s’exprime pas sur les circonstances de sa blessure. « Il ne parle pas beaucoup de cette histoire, mais je suis convaincue qu’il a été agressé. Il y avait une coupure sur son menton et il porte des traces de griffure sur le corps », affirme Géraldine.

Pour étayer ses soupçons, elle évoque des images de vidéosurveillance prises dans le quartier. « Ce soir-là, il y avait des individus à l’allure louche qui rôdaient près de la maison », déclare-t-elle. Elle lance désormais un appel aux autorités : « Je demande à la police de continuer l’enquête. Mon père mérite justice. »

La police, qui a déjà ouvert une enquête, tente de déterminer si la victime a été attaquée à son domicile ou ailleurs, et si le vol pourrait être un mobile.