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Un enfant sur cinq dans la ville de Gaza souffre de malnutrition, selon une agence de l’ONU

Hidaya, une Palestinienne de 31 ans, porte dans ses bras son fils de 18 mois, Mohammed al-Mutawaq, malade et présentant lui aussi des signes de malnutrition, à l’intérieur de leur tente dans le camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de Gaza-Ville, le 24 juillet 2025.

Un enfant sur cinq dans la ville de Gaza est en situation de malnutrition, et les cas augmentent chaque jour, alerte l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). C’est ce que rapporte la BBC sur son site Web ce vendredi. 

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Dans un communiqué publié ce jeudi, le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, rapporte les propos glaçants d’un collègue sur le terrain : « Les habitants de Gaza ne sont ni morts ni vivants, ce sont des cadavres ambulants. »

Plus d'une centaine d’organisations humanitaires et de défense des droits humains internationales tirent elles aussi la sonnette d’alarme face à une famine de masse imminente et appellent les gouvernements à agir sans délai.

Israël, qui contrôle l’entrée de toutes les marchandises vers Gaza, affirme qu’il n’y a pas de siège et attribue les cas de malnutrition à la responsabilité du Hamas.

L’ONU dément : selon elle, l’aide humanitaire qui entre dans l’enclave palestinienne n’est qu’« un filet » et la crise alimentaire actuelle « n’a jamais été aussi grave ».

Dans sa déclaration, Lazzarini indique que « plus de 100 personnes, en grande majorité des enfants, seraient mortes de faim ». Il décrit une situation alarmante : « La plupart des enfants que nos équipes rencontrent sont amaigris, affaiblis, et courent un risque élevé de mourir s’ils ne reçoivent pas rapidement les soins nécessaires. »

Il lance un appel pressant à Israël : « Il faut permettre aux partenaires humanitaires d’acheminer une aide sans restriction et sans interruption vers Gaza. »

Selon Lazzarini, les travailleurs de l’UNRWA eux-mêmes « s’évanouissent de plus en plus fréquemment sur leur lieu de travail, faute de nourriture ». Il prévient : « Lorsque ceux qui prennent soin des autres ne trouvent plus à manger, c’est l’ensemble du système humanitaire qui s’effondre. »

Mercredi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également tiré la sonnette d’alarme, affirmant qu’« une large partie de la population de Gaza est en train de mourir de faim ». Son directeur général, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré : « Je ne vois pas comment appeler cela autrement que famine de masse – et elle est provoquée par l’homme. »

Source : BBC

 

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