Sur le flanc de la montagne à La Ferme, Bambous, parmi la nature, se trouve l’école de sculpture gérée par Jacques-Henry Dick et son père Lewis. Ce jeune artiste a voulu se démarquer de son père, car il a une autre vision pour propager l’art à sa manière.
Il s’est mis très vite dans le social, il est humble, jovial, discret et toujours prêt à venir en aide aux enfants à problèmes de scolarité. Jacques-Henry Dick s’est laissé guider par sa passion et son caractère dès l’âge de dix ans, car, à l’école, il rafle les prix côté art et pratique la sculpture discrètement, sans que son père ne soit au courant. C’est bien après qu’il ait intégré la classe de son père qui lui a enseigné la sculpture. Jacques-Henry a été l’élève le plus difficile de sa classe.
En 2007, embarqué par sa passion, lors d’une exposition à l’âge de 21 ans, il s’est vu offrir une bourse pour suivre une formation dans la maison Michael Angelo en Suisse. Ewald Brigger, son prof de nationalité suisse-allemande, l’a initié aux différentes techniques et styles qu’il utilise maintenant comme plateforme pour aider ces enfants qui viennent à l’atelier. La philosophie de Jacques-Henry c’est d’utiliser l’art pour canaliser la concentration, les émotions et les bienfaits de ces enfants.
Trois de ses élèves étaient présents lors de notre entretien, puisqu’ils étaient en vacances scolaires.
Le plus jeune de la bande est Jérémy D’eau, étudiant, le plus turbulent de la classe, nous explique que venir dans cette classe lui a permis de mieux se concentrer dans ses études et avoir confiance en lui et il peut mieux s’exprimer.
La deuxième, c’est Jayshree Juttur, en Form III. Cette classe lui a permise de faire évoluer sa personnalité, sa maturité et aussi de bien se focaliser sur ses études. Le plus important pour elle c’est l’épanouissement, être moins timide et aussi être plus disciplinée dans ses études.
Le troisième c’est Nathan Prefumo. Étudiant en terminale au Lycée, pour lui cette classe lui a permis d’avoir un moyen de liberté d’expression, de se relaxer, chose qu’il ne pouvait faire auparavant, c’était difficile pour lui dans ses études et cela l’a aidé à s’améliorer. Après ses études, il pense sérieusement à travailler comme ébéniste.
Ce n’est pas la quantité qui est important, mais la qualité qui permet l’art d’evouler libre sans restriction et sans frontière.
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