La Divisional Support Unit (DSU) de la Central Division multiplie les arrestations dans le sillage d’une enquête visant à démanteler un réseau impliqué dans le trafic de psychotropes. Dans la journée du lundi 12 décembre, une équipe de la DSU, menée par les hommes de l’inspecteur Persand, a arrêté Zaakir Buxoo, 26 ans, et Ansaar Boodhun, 28 ans. Ces pharmaciens ont été placés en détention. Mardi, ils ont été provisoirement inculpés de trafic de psychotropes devant la justice.
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Cette opération a été déclenchée le samedi 3 décembre par les hommes du sergent Appasamy de la DSU Central Division. Deux suspects, Faizal Mohamud, 29 ans, et Hazrat Mohamud, 29 ans, ont été interceptés dans une voiture dans un état second. Ils avaient en leur possession une quantité importante de psychotropes. Une prescription au nom d’une femme de 22 ans, datée de novembre 2022, a aussi été retrouvée.
« Mo finn prodwir kart idantite mo madam ki ti lor mo portab a dokter-la pou gagn konprime », a expliqué l’un d’eux. Vasish Seewoobudul, un médecin de 43 ans, a été arrêté le 5 décembre pour émission de prescription de psychotropes. Deux autres suspects, Hazrat Oomar Mohamud et Faizal Mohamud, des habitants du Sud de l’île, ont avoué à la police avoir obtenu des psychotropes grâce à une prescription émise par le Dr Seewoobudul.
Selon l’enquête de la DSU Central Division, le présumé cerveau de ce trafic serait Bishamduth Luchoo. Cet habitant de Chemin-Grenier est derrière les barreaux depuis le mardi 6 décembre. Il est soupçonné d’être l’intermédiaire qui organisait les rendez-vous entre le médecin fournisseur de prescriptions et les clients de psychotropes.
Au mardi 13 décembre, la police continuait à enquêter sur le terrain en vue de retracer d’autres personnes impliquées dans le réseau de trafic de psychotropes. La chaîne – des médecins qui émettent des prescriptions, des pharmaciens qui revendent ces produits, et des clients qui font usage de prescriptions à multiples reprises – est étudiée par les enquêteurs. Les hommes du sergent Appasamy poursuivent leurs investigations avec les analyses des téléphones cellulaires des suspects. Objectif : tirer au clair l’étendue de ce réseau qui opérerait dans le centre de l’île depuis quelque temps.
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