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Dr Jyoti Jeetun : «Certaines personnes doivent rendre des comptes pour des problèmes survenus dans le passé»

 

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Alors que les enquêtes de la Financial Crimes Commission (FCC) se poursuivent, des questions se posent sur l’impact de ces procédures sur l’image de la juridiction mauricienne. Depuis le changement de régime, plusieurs personnalités ayant occupé des postes clés – à la Banque de Maurice, à la Mauritius Investment Corporation (MIC) ou dans la police – ont été entendues. Les derniers concernés sont l’Assistant Commissaire de Police Gangadin et le Surintendant Ashik Jagai, dans une affaire liée au système de récompenses aux informateurs de la police.

Intervenant lors de l’ouverture du CISNA Capacity Building for Boards ce 20 août au Maritim Resort & Spa à Balaclava, la ministre des Services financiers, Dr Jyoti Jeetun, a reconnu que ces enquêtes affectent la perception des institutions locales. Elle a toutefois insisté sur l’importance de démontrer leur bon fonctionnement actuel, notamment en vue de l’évaluation de Maurice par l’ESAAMLG (l'Eastern and Southern Africa Anti-Money Laundering Group) en 2027. « Certaines personnes doivent rendre des comptes. Le défi est de montrer que les institutions fonctionnent aujourd’hui », a-t-elle affirmé.

Maurice accueille jusqu’au 22 août une conférence du CISNA (Comité des assurances, des valeurs mobilières et des autorités financières non-bancaires), réunissant des régulateurs de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe).

L’événement vise à renforcer la gouvernance des instances financières dans un contexte régional de plus en plus exigeant.

Fabrice Larétif

 

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