Terrains en friche : 200 propriétaires sanctionnés

La police de l’Environnement a sanctionné quelque 200 propriétaires de terrains depuis le lancement de la campagne nationale ‘Nettoyer Maurice’, le dimanche 5 mars 2017. Une vingtaine de commerçants ont, eux, payé des amendes pour avoir utilisé de sacs en plastiques.

La campagne de nettoyage nationale, lancée par le Premier ministre, aboutit à des sanctions. Surtout envers les propriétaires de terrains en friche. La police de l’environnement promet d’être intransigeant envers ceux pris en flagrants délits de déversement illégal d’ordures, et autres déchets sur des terrains privés.

En l’espace d’un mois et demi, la police de l’environnement a sanctionné 200 propriétaires de terrains en friche en leur infligeant des amendes n’excédant pas Rs 10 000. Certains ont reçu des ‘eyesore abatement notices’ leur ordonnant de nettoyer leurs terrains dans un laps de temps de deux à 30 jours.

L’inspecteur J. N. Brasse, de la police de l’environnement, fait ressortir que ceux qui n’obtempèrent pas seront verbalisés. « Les opérations que mène la police en ce qu’il s’agit du nettoyage des terrains en friche vont bon train. Les propriétaires des lopins de terres seront, dans les jours à venir, avertis qu’ils auront un délai pour mettre leurs terrains à jour conformément à la loi », dit-il.

Notre interlocuteur ajoute également que la police de l’environnement est présente à travers le pays afin de faire respecter la loi, car des terrains en friche peuvent générer des insectes tels que des moustiques.

26 contraventions le 12 mars

La police de l’environnement multiplie les descentes dans les commerces, et autres foires du pays, en vue de sanctionner les commerçants qui utilisent les sacs en plastiques.

Lors de la dernière opération, le dimanche 12 mars dans le Nord du pays, la police a sanctionné 12 commerçants. D’autres descentes sont prévues dans divers endroits du pays, surtout dans des foires.

Il faut souligner que l’amende pour la vente et l’utilisation des sacs en plastiques est de Rs 10 000. « Pour éviter des problèmes avec la police, nous conseillons aux usagers d’apporter leurs sacs avec eux », explique l’inspecteur Brasse.