Live News

Suttyhudeo Tengur,  syndicaliste : « La communication demeure l’outil par excellence pour atteindre n’importe quel objectif fixé »

Qui suis-je ?  

« Je suis né le 12 avril 1954 dans le petit village de Camp Thorel, St. Julien-d’Hotman. Après mes études primaires, j’ai été recruté en tant qu'enseignant en 1977. Je suis marié et père de deux enfants.  Ma carrière dans le secteur éducatif débute donc comme enseignant de langue hindi.

Publicité

Ensuite, je me suis lancé dans le syndicalisme avec la mise sur pied en 1980 de la Government Hindi Teachers Union (GHTU) où j’ai occupé le poste de président pendant plus de deux décennies. Outre mes activités d’enseignant, j’ai été très proche du mouvement coopératif en lançant en 1989, la Camp Thorel Multipurpose Cooperative Sty Ltd. En 1985, je deviens secrétaire de la Primary School Teachers’ Cooperative Credit Union (PSTCCU). 

En tant que coopérateur, j’ai servi à plusieurs niveaux, d’abord comme membre du Cooperative Development Council, puis président (2009-2011). J’ai été également président de la Mauritius Consumers' Co-operative Federation et aussi membre exécutif de la Mauritius Cooperative Union.

Au niveau social, j’ai servi comme membre dans différentes institutions gouvernementales, dont le Mauritius Standards Bureau, le National Wage Consultative Council, la Mauritius Meat Authority et le Price Observatory Committee. Je suis également trésorier de la Sanskrit Speaking Union et aussi membre du Governing Council du World Hindi Secretariat depuis 2005 à ce jour. Comme vous le voyez, j’ai plusieurs cordes à mon arc… Ceci dit, l’hindi reste toujours ma première préoccupation. Engagé dans son enseignement et sa promotion, j’ai régulièrement participé aux conventions internationales sur l’hindi depuis 1996 ».


Mon plus grand amour

« C’est ma famille qui m’a soutenu dans les moments les plus difficiles. »

Mes passions

« J’en ai plusieurs. Mais ce qui m’intéresse le plus c’est la communication, qui demeure l'outil par excellence pour atteindre n’importe quel objectif fixé. D’ailleurs, depuis son lancement en 1994, je suis toujours rédacteur en chef de la publication « Akrosh » en langue hindi, anglais et français. »

Mes accomplissements

« J’en ai pas mal, mais celui qui m’a le plus marqué, c’est le jugement du Privy Council permettant à l’hindi et les autres langues orientales enseignées à Maurice, d’être traitée à pied d’égalité avec d’autres langues dont l’anglais et le français. C’était une bataille gagnée de haute lutte. Aujourd’hui, les enseignants sont à parité que ce soit dans leurs conditions d’emploi que leurs salaires.  Avoir pu apporter ma contribution pour la promotion de la langue hindi, non seulement au niveau national, mais aussi international. »

Mes forces

« Ma force, c’est d’abord ma famille, ceux qui m’entourent, mais aussi et surtout ma conviction et mes engagements. Je n’aime pas faire les choses à moitié comme on dit half-baked. J’aime toujours aller jusqu’au bout des choses. »

Mes faiblesses

« J’en ai beaucoup. Je souffre peut-être d’une trop grande sensibilité au point d’être très naïf. Souvent, je me laisse mener par le bout du nez par des gens sans scrupules à qui j’ai fait confiance dans leurs histoires,  pour finalement me rendre compte que j’ai été trompé. Et cela à mes dépens. Mais que voulez-vous, c’est la vie. Il y a des malins et malins et demi. Ils veulent avoir ce dont ils désirent en vous vendant leurs rêves. Ce sont la plupart des escrocs professionnels et j‘essaierai d’être très prudent à l’avenir. »


Je vous dévoile tout

Plutôt…

Jugnauth ou Ramgoolam ?

« Entre les deux, mon cœur balance. Mais je choisirais le moins mauvais et celui qui aura une meilleure vision pour l’île Maurice moderne. J’aime les avant-gardistes qui ont un rêve et qui plus est, veulent entraîner la population vers de nouveaux horizons. Toutefois, je tiens à dire que je déteste les menteurs. Je suis pour une certaine moralité en politique, mais malheureusement avec les compromis et autres complaisances, tel n’est plus le cas… ».

Poisson salé ou mine frit ? 

« Je préfère de loin une rougaille de poisson salé accompagnée d’un bon bouillon de brèdes  chouchou avec du riz pour un bon déjeuner de dimanche rien que pour se débarrasser des toxines de la veille ».

Costard-cravate ou short-basket ?

« J’aime être moi-même dans mes habitudes de tous les jours. J’aime être à l’aise entre mon âme et conscience. Je préfère être en short et basket et être monsieur tout le monde quand je marche dans la rue sans être interpellé pour des  banalités. J’aime me sentir libre dans mon corps et mon esprit et être moi-même dans une apparence des plus simples ». 

Casanier ou fêtard ?

« Je ne suis pas un casanier, mais un très grand fêtard. J’aime les fêtes entre proches et surtout avec les plus intimes et parfois avec des amis pour élargir le cercle. Cependant, je déteste que les gens abusent de l’alcool et que ces fêtes se terminent en eau de boudin. J’aime des fêtes cool où tout le monde s’amuse, s’exprime et explose… ». 

Bollywood ou Hollywood ?

« Bollywood de préférence avec ses beaux films en hindustani, ses vedettes comme Bachchan et autres. Patekar ou encore Akshay Kumar… Hollywood aussi pour ses westerns et sa saga Terminator ».

Pavarotti ou Bob Marley?

« Je ne suis pas très friand de l’opéra, mais comme Bob Marley est de ma génération, je l’aime bien avec son No Woman, no cry… » Cela en dit long ! »

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !