C’est par « pure coïncidence » qu’elles se sont retrouvées là. C’est ce qu’ont affirmé les deux femmes interpellées pour délit de sorcellerie pour expliquer leur présence dans la salle verte où se déroulait un mariage à Triolet, le lundi 15 août.
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À la police de Triolet, les deux « sorcières » présumées nient les accusations portées contre elles. Et elles affirment que les effets personnels retrouvés dans leurs sacs, dont des anguilles et de la terre, étaient destinés à des prières. « Sa bann zafer-la pou laprier sa », ont-elles déclaré.
Une version que la police prend avec des pincettes. Après leur interrogatoire, elles ont été autorisées à rentrer. Les membres de la famille des mariés n’ont pas fait de plainte concrète jusqu’ici.
Selon les proches du couple nouvellement marié, ces deux femmes sont des inconnues de la famille. Ils sont persuadés qu’il s’agirait d’une tentative de rompre le lien sacré du mariage. « Bizin enn dimounn kinn dir zot vinn fer sa move travay-la… » lâche une parente.
Ils racontent que les deux « sorcières » présumées auraient surveillé les mouvements des invités. Mais alors qu’elles se sont rendues vers le beki, là où les rites sacrés du mariage sont effectués, leur présence a interpellé quelques proches. « Se kot fer letour dife ki finn remark bann-la, normalman personn pa sipoze laba… akoz sa nou finn remarke », confient-ils.
Interpellées par des personnes présentes, les deux femmes se sont rapidement mêlées aux invités présents sur les lieux. Mais elles ont vite été démasquées. « Bann-la ti pe rod sove kan zot konpran ki finn arive, me tou bann fami ki ti la inn blok zot », confie un cousin de la mariée.
Quatre jours après cette mésaventure qui a perturbé le début d’une nouvelle vie pour le couple, on affirme dans son entourage qu’il se porte bien. Mais il n’oubliera pas cet épisode de sitôt.
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