L’activiste Jahmeel Peerally, auteur d’une fake news séditieuse, diffusée sur les réseaux sociaux dans la soirée du mardi 24 mars après la déclaration du Premier ministre annonçant la fermeture des boulangeries, boutiques et les supermarchés, a été arrêté. Il a fait accroire que des émeutes ont éclaté dans plusieurs régions du pays, des supermarchés étaient pillés et des postes de police attaqués.
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La diffusion de ces fausses nouvelles a troublé nombre de Mauriciens alors que les autorités ont eu à redoubler de vigilance devant les supermarchés. Quelques heures après, Jahmeel Peerally a été arrêté.
Connu pour ses coups d’éclats et son omniprésence sur les réseaux sociaux, celui qui se présente aussi comme un travailleur social avec un combat politique fait parler de lui à de nombreuses reprises et cela pour plusieurs raisons. Photographe de profession et réalisateur de documentaires, Jahmeel Peerally est probablement le plus fervent défenseur de la dépénalisation du gandia. À la tête du Kolektif 420, le quadragénaire a organisé de nombreuses manifestations pour exiger un changement drastique de la ligne gouvernementale sur la question. C’est dans ce cadre qu’il dépose devant la commission d’enquête contre la drogue en mars 2016. Il y plaide pour enlever le cannabis de la liste des stupéfiants établie sous la « Dangerous Drugs Act ».
En novembre 2013, l’homme se fait arrêter car il avait intention de participer à une manifestation qui devait avoir lieu le 27 novembre. Sur les réseaux sociaux, il lance un appel à la mobilisation, Il sera traduit en Cour de Bambous sous les charges provisoires « using an information and communication service for the purpose of causing annoyance inconvenience or needlessly anxiety to any person”, “for the transmission of a message which is of a nature likely to endager or compromise State defence, public safety or public order”. Or, le 5 février 2015, les accusations sont rayées. En réaction, Jameel Peerally réclamera des dommages de Rs 5 millions à la police devant la justice pour arrestation arbitraire.
En septembre 2011, Jameel Peerally sera à la tête du mouvement « Wanted : 15 000 jeunes pour sauver notre avenir ». L’objectif est une mobilisation massive à Port-Louis. L’adhésion est immense sur Facebook. L’activiste explique alors que la marche symbolique sera « l’expression de notre ras-le-bol contre la corruption qui gangrène notre pays, nos politiques qui ne font pas bien leur travail et toutes les formes d’injustice qui perdurent à Maurice ».
Mais samedi le 10 septembre 2011, ce ne sont que quelques centaines de personnes qui font acte de présence
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