Longtemps attendus, les « drug tests » de la police sont là. La livraison des dispositifs (éprouvettes et appareils) commandés par la police pour effectuer des tests sur des conducteurs a été faite ce mois-ci. Le déploiement de ces appareils est prévu pour avant la fin de l’année.
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Les autorités veulent entamer l’utilisation des « drug tests » durant les fêtes de fin d’année. C’est, du moins, ce qu’explique un responsable au bureau du Premier ministre. Pour pouvoir utiliser ces appareils et rendre ces tests obligatoires, il faut promulguer un règlement provenant de la Road Traffic amendment Act votée en 2019, sur l’utilisation de ces appareils. Le règlement viendra mettre en place un système de contrôle, la façon de procéder, les paramètres de l’utilisation, les amendes, les sanctions en cas de refus, entre autres. Ce texte de loi qui est en cours de finalisation devrait être calqué et complémenter celui des tests pour la détection de la consommation d’alcool au volant. Une fois le règlement promulgué, l’utilisation débutera. Mais pour cela, pas besoin de passer par le Parlement comme c’est le cas pour les projets de loi, il s’agit d’un « regulation » qui sera promulgué et publié dans le Government Gazette.
En attendant, la police ne perd pas de temps. Aux Casernes Centrales, un haut gradé explique que la Traffic Branch de la police a déjà pris possession des éprouvettes de la marque DrugWipe et la formation des policiers a débuté. « Il faudra former les policiers à l’utilisation de ce matériel pour qu’il n’y ait pas d’erreurs lors des contrôles, c’est nouveau pour eux », explique le haut gradé. D’ajouter qu’il faut se rendre à l’évidence que ces tests ne détectent pas toutes les drogues. En cas de soupçons et si le test d’alcool et de drogues s’avère négatif, la police peut avoir recours à une prise de sang. Les tests acquis par la police décèlent, surtout, la présence de cocaïne, de mésamphétamine, de cannabis, d’opiacé et de benzodiazépine.
Ces tests sont effectués à travers le prélèvement de salive. Une fois l’échantillon placé sur l’éprouvette, il faudra attendre quelques minutes. Les voyants indiqueront si le donneur a pris les drogues citées plus haut. L’éprouvette contient des cases et des lignes pour chaque type de drogues. Les lignes rouges veulent dire que la personne a consommé de la drogue. Toutefois, il ne donne pas exactement le type de drogue. Pour des tests plus poussés, il est prévu que la personne soit envoyée à l’hôpital pour un examen sanguin pour l’identification de la drogue. Il est prévu que lors des contrôles routiers, des personnes suspectes seront soumises à un test de salive. Ensuite, des prélèvements urinaires et sanguins seront effectués à l’hôpital et les échantillons seront envoyés au Forensic Science Laboratory (FSL).
La loi ne pouvait pas être appliquée depuis 2019, car d’une part, les règlements n’ont pas été promulgués et d’autre part, les équipements n’étaient pas disponibles. Avec ces mesures viendront des sanctions sévères.
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